La lutte n’est pas encore terminée au Burkina Faso. Après avoir pris la rue pour chasser Blaise Compaoré du pouvoir, les Burkinabè veulent battre à nouveau le macadam. Ce sera le 08 avril prochain. Cette fois-ci, ils veulent dénoncer la vie chère.
Jeudi, au cours d’une conférence de presse tenue pour annoncer cette descente dans les rues, la coalition nationale de lutte contre la vie chère a exprimé sa grande déception par rapport aux autorités de la transition qui apparemment ne trouvent pas les moyens de réaliser leur promesse de rompre avec les vieilles pratiques sous le défunt régime. Le mouvement du 08 avril prochain, ont expliqué les organisateurs, a pour objectif de réclamer la mise en application illico presto, de nouvelles mesures pour mettre fin à la vie chère mais aussi, à l’impunité. Le pris trop élevé du carburant selon les membres de la coalition contre la vie chère ( Ccvc) a été réduit de 50 F Cfa par le gouvernement de la transition. Mais, cela aux yeux des responsables de la Ccvc, est insuffisant. Ils proposent aux autorités d’abaisser les différentes taxes à savoir, les droits et taxes de douanes, la taxe sur valeur ajoutée et la taxe sur les produits pétroliers perçues sur le litre d’essence.
Au même moment, les marcheurs veulent que le gouvernement de transition fasse violence sur lui-même pour qu’enfin lumière soit faite les scandales accablants du régime de Compaoré.
