Il y a deux ans, Angelo Houssou a rendu deux ordonnances de non-lieu dans les affaires tentative de tentative d’empoisonnement et d’atteinte à la sureté de l’Etat. Deux affaires dont le commanditaire serait l’homme d’affaires Patrice Talon.
Ce vendredi 17 mai 2013, le juge du sixième cabinet d’instruction du tribunal de Cotonou rend les deux ordonnances de non-lieu. S’en est suivi ses déboires. D’abord, son domicile sera militarisé et lui-même est arrêté en partance pour le Nigéria. Dès lors, sa liberté est mise en péril. Il est surveillé comme du lait sur le feu. Ses moindres faits et gestes sont épiés. Le juge Angelo Houssou est assigné à domicile avec une surveillance permanente. Mais, il parvient à s’extirper des griffes de ses geôliers pour se retrouver aux Etats-Unis où il obtient plus tard l’asile politique. Mais les faits lui donnent raison.
La Chambre d’accusation qui a connu des dossiers confirme un non lieu partiel, les cas Olivier Boko et Patrice Talon n’étant pas évacué par cette chambre. Les deux dossiers sont ensuite portés en cassation. La Cour de cassation qui casse le non lieu partiel pour motif d’erreur matériel. Mais contre toute attente, le 14 mai 2014, Boni Yayi, le plaignant prononce son pardon à l’endroit de toutes les personnes impliquées dans les deux dossiers. La suite, on la connait. Angelo Houssou vit toujours en exil aux Etats-Unis d’où il suit avec intérêt et au quotidien l’évolution de l’actualité de son pays.
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