La loi instituant le Médiateur de la République fait obligation au Médiateur d’établir un rapport chaque année sur les activités de l’institution en dehors des rapports spéciaux adressés au chef de l’Etat. C’est cette obligation qui a été traduit en acte concret par l’autorité intercesseur entre l’administration et les administrés et qui a fait objet d’une présentation hier à la presse au siège de la médiation à Porto-Novo.
Ledit rapport annuel de 2014 a été présenté par le Médiateur de la République, Joseph Gnonlonfoun, autour de quatre axes à savoir les faits marquants de l’année 2014 au sein de l’institution, le point des recours traités et la typologie des réclamations, les relations extérieures et les formations reçues par les cadres et agents de l’institution et enfin les recommandations. Selon Joseph Gnonlonfoun, l’institution a réalisé un certain nombre d’activités phares qui ont renforcé sa visibilité. Ainsi, durant l’année 2014, 236 recours ont été reçus et traités sur les 3963 reçus et traités par l’institution depuis sa création. Entre autres recours qui ont trait aux citoyens, figurent le litige domanial, la carrière des agents, les affaires sociales, les créances des entreprises privées sur l’Etat, les différends avec les sociétés d’Etat et les établissements publics, la délivrance d’équivalence de diplôme. Les relations extérieures, la coopération interinstitutionnelle, le renforcement des capacités du personnel sans oublier certains dysfonctionnements majeurs observés au sein de l’administration de la médiation à travers le traitement des réclamations qui n’est pas pour autant reluisant compte tenu de la réticence dans certaines mairies et ministères d’Etat où les responsables n’aiment pas du tout répondre aux sollicitations du Médiateur de la République. Ce qui a amené ce dernier à faire certaines recommandations.
