Hémicycle : le ministre Marcel de Souza encadré par une horde de gendarmes

Le ministre du développement, Marcel de Souza a sué samedi dernier au palais des gouverneurs, du chaud et du froid. Il faisait partie des ministres élus députés que les populations ont hués  samedi dernier sur l’esplanade extérieure de l’Assemblée Nationale. « Nous avons soif, nous voulons de l’eau… », Scandaient les manifestants en furie contre lui du fait qu’il soit lui aussi cité dans cette affaire de détournement de 3 milliards entre la République du Bénin et les Pays-Bas.

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Une fois sorti de l’hémicycle, il se dirigeait vers l’entrée principale de l’Assemblée nationale lorsqu’il a été pris en maille par des manifestants dressés sur son passage. N’eût été la présence des forces de sécurité, les populations présentes lui auraient porté des coups. Il a dû prendre du recul afin d’être protégé par des éléments de la compagnie de gendarmerie de Porto-Novo. Ils étaient une dizaine à l’encercler pour la circonstance pour le protéger jusqu’à ce qu’il rejoigne son véhicule et sorte de l’esplanade de l’Assemblée nationale.

C’était une ambiance surchauffée qui a failli échapper même à la sécurité mise en place. Puisque, selon les explications d’un haut gradé de l’armée présent sur les lieux, les forces de sécurité ne pouvaient pas systématiquement brutaliser les manifestants parce que, en leur sein se trouvaient des parents de députés, des enfants de députés fraîchement élus qui étaient arrivés le matin avec leur famille mais qui se sont vus bloqués par la sécurité mis en place qui évitait que tout le monde se rue à l’intérieur de l’Assemblée nationale. Du coup, il explique que d’autres stratégies ont été aussitôt peaufinées pour maîtriser un tant soit peu la furie des manifestants. Le portail principal était resté bloqué et la hiérarchie militaire a dû faire expressément le déplacement en renfort au commandement de sécurité de l’Assemblée nationale pour contrôler la situation.

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