Encore un pas de plus et Pierre Nkurunziza, pourrait mettre le feu au Burundi. Ce pas de plus c’est la présidentielle pour laquelle il s’est porté candidat malgré les grondements des Burundais dans la rue, qui ne veulent pas lui donner un troisième mandat.
A l’approche de la tenue de ces élections qui vont consacrer le troisième mandat controversé, les Etats-Unis, l’’Union européenne, la Suisse ont émis le souhait d’un report. Un changement de date pour ces élections a déclaré au nom des occidentaux, Koen Vervaeke l’envoyé spécial de l’Ue, « serait une excellente chose ». Un tel report estiment-ils permettrait d’organiser des rencontres d’échanges entres les opposants au troisième mandat et le gouvernement burundais.
Le chien aboie la caravane passe
Pierre Nkurunziza, le président burundais n’a visiblement pas envie de s’arrêter. Malgré la tension et les morts (provisoirement au nombre de 18) que la déclaration de sa candidature pour un troisième mandat a occasionné, il s’est montré insensible vendredi où il est allé officiellement déposé son dossier. Il a même déclaré qu’il s’agit d’une situation qui sera facilement contrôlée » par les forces de sécurités et de défense qu’il a lancées aux trousses de ses compatriotes.
Son entêtement faut-il le rappeler fait de lui, un chef d’Etat de plus en plus isolé. La Belgique, ancienne puissance coloniale et important partenaire technique et financier du pays, l’Union africaine et l’Ue ont déjà pris des distances avec le pouvoir de Pierre Nkurunsziza, qui visiblement veut tomber dans les griffes de la Cour pénale internationale.
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