Militants arrêtés : Djogbénou et Houndété demandent leur libération immédiate

Une trentaine de personnes sont gardées à vue au commissariat central à l’issue des mouvements des 4 et 6 mai à Cotonou. Au cours d’un point de presse animé conjointement hier au siège d’Alternative citoyenne à Kouhounou par Joseph Djogbénou et Eric Houndété, ils ont exigé leur libération immédiate et sans condition.

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Quatorze  de  ces personnes ont été  présentées au procureur hier. Selon l’avocat, on incrimine certains pour dégradation d’édifice public, violence et voie de fait. Pour d’autres, surtout ceux arrêtés mercredi, on les accuse de rébellion, de dégradation et de voie de fait.  « La rébellion est une infraction qui sera fortement débattue. Pour les autres chefs d’accusation, il n’y a pas de flagrant délit et donc pas de preuves de leurs infractions. Tout en faisant remarquer que la plupart des personnes arrêtées n’étaient pas vraiment des marcheurs, Joseph Djogbénou affirme qu’Alternative citoyenne leur apportera l’assistance nécessaire devant les juridictions. « Ceux qui seront présentés au procureur tout à l’heure doivent être normalement libérés. S’ils ne le sont pas, nous allons nous mobiliser pour les soutenir devant les juridictions de  jugement  qui leur seront indiquées », rassure-t-il avant d’ajouter que la marche n’était pas illégale (puisqu’autorisée par les structures compétentes), mais plutôt l’interdiction. « Un gouvernement n’interdit pas par un communiqué mais un décret ou un règlement », a-t-il clarifié. Vu l’illégalité dans laquelle se trouve le gouvernement, l’He Eric Houndété a demandé leur libération immédiate.

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