La présidence de la République veut des preuves. Dans l’affaire de placement illégal de fonds qui a fait des milliers de victimes pour laquelle le président béninois, Thomas Boni Yayi, vient d’être accusé de détournement de quelques huit (08) milliards FCFA, la présidence de la république par la voix du Secrétaire général du gouvernement, Allassani Tigri, exige des preuves.
Dans une correspondance en date du 13 juin 2015 et adressée au président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC), la présidence de la république a fait remarqué que les propos du député Janvier Yahouédéou sont des accusations d’une extrême gravité. « Cette accusation est d’autant inacceptable qu’elle est gratuite et uniquement destinée à couvrir d’opprobre le Président de la République », lit-on dans la correspondance de la présidence de la république qui ajoute qu’elle contribue à ternir l’image du pays et de son Assemblée nationale. Ces accusations, à en croire le Secrétaire général du gouvernement, a provoqué l’émoi et de l’indignation au niveau des paisibles populations.
A travers donc cette correspondance, le gouvernement demande à l’ANLC, notamment son président, de saisir de cette déclaration du Député de la 24ème circonscription et d’exiger de lui la production des preuves de ses allégations aux fins d’éclairer l’opinion publique nationale et internationale.