Pour dénoncer l’agression de l’un des leurs, certains cybers activistes ont tenu une conférence de presse, vendredi dernier au domicile de Antoine Détchénou à Gbégamey. Ils interpellent les autorités compétentes pour que la lumière soit faite.
Ils ont décidé de crier haut et fort leur indignation suite à l’agression de leur ami Barzani Tom. Vendredi dernier, des cybers activistes que sont Ibrahim Salifou, Bienvenu Milohim, Emma Akodjènou, Yves Dakoudi, Aboubakar Takou et autres se sont présentés devant les médias pour dénoncer l’agression sur Barzani Tom. C’est Ibrahim Salifou qui a planté le décor. Il informe que dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 juin dernier l’internaute et bloggeur activiste Barzani Tom a été attaqué devant son portail à Akpakpa par de vils individus aux environs de 23 heures. «Ils ont essayé de lui casser le crâne», a relaté Salifou.
L’activiste a eu la vie sauve grâce à sa promptitude. «Nous voulons dénoncer l’acte dans un premier temps», confie-t-il avant de poursuivre «Barzani Tom aujourd’hui est un label pour le Bénin, c’est une fierté. Il fait partie de ceux- là qui font vivre la toile béninoise aujourd’hui». Il indique «c’est vrai qu’il a des positions parfois tranchées mais cela ne saurait expliquer qu’on puisse lui en vouloir jusqu’à chercher à lui ôter la vie». Ils interpellent alors les autorités compétentes du pays pour que la lumière soit faite sur cette affaire.
Au fur et à mesure où on va s’approcher de 2016, les plumes des uns et des autres seront certainement de plus en plus virulentes. Il faut que les gens s’y attendent. Et déjà ils ont eu le soutien du professeur Antoine Détchénou. Le président du Front citoyen pour la sauvegarde des acquis démocratiques a rappelé que cette agression fait suite aux agressions de Martin Assogba (Alrcer), Lionel Agbo, de Jacques Ayadji et la tentative d’enlèvement d’Azannaï. Ce n’est donc pas un acte isolé, c’est bien organisé. «On veut faire taire les gens». C’est pourquoi il invite ces activistes à rester unis et prompts à chaque fois
