A l’Université d’Abomey-Calavi, la plus grande université nationale du Bénin, les échauffourées entre forces de l’ordre et de sécurité et étudiants ont repris de plus bel. Le calme précaire qui régnait en début de matinée a très vite fait place à la violence. Les jets de pierres et tirs de gaz lacrymogènes qui ont cours sur le campus d’Abomey-Calavi depuis le samedi dernier ont repris leur droit de cité.
Les course-poursuites et débandades s’observent depuis un moment du côté des résidences universitaires du lieu d’acquisition de savoirs.
Des journalistes bastonnés
Dans cette ambiance électrique qui prévaut sur le campus, des journalistes des organes de presse universitaire ont été molestés par les éléments des forces de l’ordre. Selon les témoignages recueillis sur place, les confrères étaient regroupés au niveau du garde-vélo devant le bâtiment B de l’Université d’Abomey-Calavi juste derrière la banque Ecobank quand les forces de l’ordre et de sécurité sont venues les battre.
Rappelons que le campus est plongé dans cette ambiance surchauffée depuis le début samedi dernier du mouvement ‘’campus mort’’ décrété par les responsables des trois organisations syndicales des étudiants qui protestent depuis quelque temps contre la suppression à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash) de la deuxième session. Le mouvement ‘’campus mort’’ déclenché officiellement lundi dernier pour trois jours, devrait prendre fin ce jour.
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