Bénin : le campus d’Abomey-Calavi à nouveau « mort » dès mercredi

Pour non signature d’un acte administratif attestant de l’organisation de la session de rattrapage à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash), les étudiants renouent dès ce mercredi avec les mouvements de protestation.

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Ça recommence. Les mouvements de protestation reprennent sur le campus d’Abomey-Calavi ce mercredi 24 juin. Les étudiants renouent en effet avec les mouvements de protestation notamment contre la suppression de la session de rattrapage à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash). Cette décision de reprendre avec les mouvements de protestation a été prise par les trois organisations estudiantines à caractère syndical que sont la Fédération nationale des étudiants du Bénin (FNEB), l’Union nationale des étudiants du Bénin (UNEB) et l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (UNSEB). Ces organisations estudiantines, après la décision du désormais Vice-premier ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui autorise l’organisation des deux sessions comme exigé par les étudiants, réclamaient un acte administratif de la part des autorités de l’Université d’Abomey-Calavi notifiant l’application de cette décision ministérielle d’autant plus que des résistances ont été observées du côté des autorités de la Flash et du corps professoral quant à la mise en œuvre de la mesure de l’autorité.

Les étudiants qui menaçaient de renouer avec le mouvement campus mort si jusqu’à vendredi 19 juin dernier, les autorités compétentes ne prenaient pas l’acte administratif qui garantirait aux étudiants notamment de la Flash, l’organisation par le Décanat, d’une session de rattrapage comme cela a toujours été le cas les années antérieures. Le document administratif n’étant donc signé, les étudiants à en croire le président du Bureau exécutif fédéral de la FNEB, Bill Souleymane Kingninouho, a fait savoir que les étudiants déclencheront dès le mercredi 24 juin prochain, un mouvement de protestation. Et ce, pour réclamer l’acte administratif leur garantissant la deuxième session acquise à coups de luttes syndicales il y a quelques semaines.

Vu les dégâts qu’avaient causés les derniers mouvements à l’Université d’Abomey-Calavi, il urge que les autorités compétentes réagissent afin d’éviter un nouveau bras de fer inutile entre étudiants et autorités

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