Le Burundi n’est visiblement pas prêt pour les prochaines élections législatives et locales prévues pour se tenir dans une semaine, le 29 juin prochain. Le pays connaît un regain de tension qui inquiète. Dans la nuit de dimanche à lundi, de nouvelles attaques à la grenades ont eu lieu. Le bilan de ces nouvelles attaques est d’au moins 04 morts et 25 blessés selon des responsables de sécurités.
Des hommes armés non encore identifiés ont attaqués des bars à Ngozi, une ville de la province d’origine du président Nkurunziza. Des attaques similaires ont aussi été enregistrées dans les provinces de Kirundo et Muyinga. Ces attaques surviennent, après celles d’il y a deux jours qui ont eu lieu à Bujumbura la capitale du Burundi. Une dizaine de policiers avaient été blessés selon le premier bilan obtenu des sources sécuritaires du pays. Ces attaques qualifiées de « terroristes » par un responsable de la sécurité ont eu lieu dans les quartiers de Citiboke, Nyakabiga, Musaga et Jabe. Les habitants de ces quartiers ont fait état de coups de feu et des explosions. Dans le quartier de Musaga, a-t-on appris ce lundi, deux policiers ont été blessés dans une autre attaque à la grenade. Alors que le ministère de la Défense assure que le pays retrouve la quiétude et la tranquillité, ces attaques font craindre une aggravation de la situation sécuritaire dans le pays où on accuse désormais les opposants au troisième mandat pour Nkurunziza d’être les instigateurs de la « terreur ».
