A quelques jours des municipales et en pleine campagne, la Jeunesse de l’Union fait la Nation (J-Un) se montre préoccupée. Elle se soucie de la transparence du scrutin à travers la sécurisation du vote et la lutte contre la fraude afin de concrétiser son rêve de contrôler la mairie. Elle l’a fait savoir samedi 20 juin 2015 au siège de l’Union fait la Nation (Un) à Fidjrossè à Cotonou.
L’Union fait la Nation se lance le défi de conquérir au minimum 40 mairies au soir du 28 juin 2015. Parmi cette quarantaine, il y a bien la ville de Cotonou. C’est ce rêve qui amène les jeunes de l’Un réunis au sein de la Jeunesse de l’Un à se soucier de la sécurisation du vote afin d’empêcher toutes tentatives de fraude. Au cours de la conférence de presse qu’il a animée le samedi dernier, son président, le Docteur Fernand Gbaguidi, demande à tous les jeunes et femmes de se mobiliser comme un seul homme pour changer la donne au niveau des Communes. « Nous avions demandé à la jeunesse de se lever pour constituer une nouvelle tendance à l’Assemblée nationale. Nous devons être convaincus de ce que nous voulons faire. Je remercie tous les élus qui se sont sacrifiés. Nous sommes à la veille d’autres élections. Nous devons être vigilants. Nous sommes proches de la victoire. A l’issue des élections communales et municipales, ce sont les élus qui vont gérer à la base… », a déclaré le président Fernand Gbaguidi. Défiant les adversaires de sa coalition politique à Cotonou, il a indiqué que l’heure de changer les choses a sonné. « La jeunesse de l’Union fait la Nation doit barrer la voie à la fraude. L’avenir, c’est laisser la légalité s’asseoir. Nous nous constituons en groupes pour gagner. Pendant 12 ans, vous avez entendu 3 Cci. L’Un propose Cp (Cotonou propre)… », a lancé le Docteur Fernand Gbaguidi. « Nous devons passer du Ci au Cp… », a-t-il scandé. Selon ses déclarations, l’Union fait la Nation doit se battre pour conquérir Cotonou et d’autres maries au terme des élections du 28 juin prochain.
« Aujourd’hui, l’Un est le socle de l’opposition au Bénin et de la majorité parlementaire. Nous devons travailler pour arracher beaucoup de mairies. Il n’est pas question pour les jeunes de l’Un d’avoir pitié de leurs adversaires. Nous voulons au moins 40 mairies. Les populations sont avec nous. La politique n’est pas l’église. Si nous acceptons ce pardon, l’adversaire ne nous lâchera pas. Quand on tue le serpent, il faut lui couper la tête. La victoire sera à nous, Cotonou sera à nous… », a lancé le candidat tête de liste de l’Union fait la Nation dans le 10ème arrondissement de Cotonou, Martial Hounnou. Pour la J-Un, il faut rééditer l’exploit du 26 avril à Cotonou et d’autres localités du pays.