Corruption : «Aucune nation ne peut donner de leçon à une autre» selon Yayi

Il est formel. Le chef de l’Etat béninois, Thomas Boni Yayi, est formel sur la question de la corruption et des scandales: il y en a dans tous les pays du monde et même dans les pays les plus développés. De ce fait, aucun pays ne peut se faire donneur de leçon aux autres, est convaincu le président de la république qui lors du premier conseil des ministres de son quatrième et sans doute dernier gouvernement de son deuxième et dernier mandat constitutionnel a mis son manteau de professeur de la bonne gouvernance.

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Dans son speech lors de cette séance dite de prise de contact avec sa nouvelle équipe gouvernementale, le docteur-président, s’est étalé sur la question de la corruption qui gangrène le pays notamment le dernier cas relatif au détournement de quelques 2,6 milliards FCFA de l’aide du royaume des Pays-Bas destinée à financer un programme d’accès à l’eau potable. Le président de la république évoquant ce cas, s’est à nouveau engagé à clarifier ce cas de prévarication qui ternit l’image du pays et à prendre toutes les sanctions dès que les responsabilités des uns et des autres seront situées. Le chef de l’Etat garantit de ce que les responsables une fois connus, seront punis où qu’ils se trouveraient. Le premier magistrat n’écarte pas la possibilité de faire restituer les fonds détournés par les auteurs de cet acte de corruption.

Reconnaissant de ce fait que la corruption est un mal au Bénin, le président Yayi a cependant la certitude que ce mal n’est pas spécifique à son pays mais est commun à tous les pays. « Il y a des scandales partout », a fait remarquer le chef de l’Etat béninois pour qui donc : « aucune nation ne peut donner de leçon à une autre ».

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