Délestage et pénurie d’eau : Alternative citoyenne propose une diversification des stratégies

Après le déficit dans la fourniture de l’énergie électrique  et la pénurie de l’essence au niveau du formel et de l’informel, les Béninois se retrouvent confrontés à l’inondation. Ne pouvant rester indifférent à cette situation, l’honorable Joseph Djogbénou,  à travers un point de presse, hier à Azalaï hôtel, a fait part de la proposition du Parti ‘’Alternative citoyenne’’

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En attendant la publication d’un manifeste sur la situation que vivent les Béninois  par rapport à l’électricité, l’eau et l’essence, ‘’Alternative citoyenne’’ s’est fendu d’un point de presse. C’est Rock Gnahoui, président du Parti, qui a planté le décor de ce point de presse. Un exposé qui a fait le tour de l’actualité en ce qui concerne ce qu’il appelle la crise des trois E (électricité, eau et essence). Le tout nouveau député Joseph Djogbénou a d’abord fait un état des lieux de la situation pour dire qu’il s’agit d’une triple dépendance. Une dépendance de la matière du fait que «le Bénin se fournit quasi exclusivement en énergie hydraulique». Une dépendance de la filière parce que «le Bénin se fournit exclusivement en énergie par voie d’importation ». Et une dépendance organique car «la fourniture est quasi-absolument étatisée».

Le professeur a expliqué que pour assurer sa mission, la Communauté électrique du Bénin (Ceb) a construit des infrastructures de capacités de 650 Mw qui devraient théoriquement suffire à couvrir les besoins combinés du Bénin et du Togo qui sont d’environ 400 Mw. Or, il s’avère que la plupart des capacités ne sont pas ou que partiellement disponibles. Mieux, la Ceb aussi subit une double dépendance. Des dispositions  ont été prises, notamment la construction de la centrale électrique de Maria Gléta et les turbines à gaz. Le député Djogbénou indique que la fiabilité de ces capacités de base est plus que précaire.

Pistes de solutions 

Le diagnostic ainsi fait, l’éminent professeur de Droit ébauche quelques pistes de solutions. «Dans l’urgence, nous appelons le gouvernement à traduire dans les actes les efforts qu’il annonce avoir effectués pour soulager les ménages et les entreprises de la peine et de la panne d’énergie». Il relève qu’il faut une bonne gestion des sociétés publiques en charge de ces secteurs. A terme, dans le cadre des discussions politiques pour la rénovation de notre Etat, il faudra, à titre particulier, ériger en priorité l’approvisionnement de l’économie et des ménages en énergie de qualité et à moindre coût. Il suggère une concertation nationale sur l’électricité et l’eau qui devrait permettre d’évaluer la meilleure manière de rompre avec la triple dépendance énoncée.

Cette concertation va mettre l’accent sur la diversification des sources. Aussi, elle va se pencher sur la libéralisation des filières (celle de la production, celle du transport et celle de la distribution) et sur l’organisation du secteur au moyen d’une politique adaptée et audacieuse, fondée sur une législation qui stimule l’investissement privé dans le secteur. Selon le président d’honneur du parti, cette concertation dont les forces démocratiques pourraient prendre l’initiative posera les orientations qui serviront de rampe politique majeure dans le cadre de la conduite des affaires 

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Notons que Maurice Ahanhanzo- Glèlè, Jean-Roger Ahoyo et Candide Azannaï étaient présents à ce point de presse et ont tous apprécié la démarche du parti Alternative citoyenne.

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