Avec ce qui se passe dans le pays, le Burundi a tourné dos à la démocratie. François Hollande, le président français n’en n’est pas fier. Et il l’a fait savoir ce lundi au cours de ses échanges avec le président de la transition au Burkina Faso, Michel Kafando qui est en visite à Paris.
Donnant les raisons qui motivent la France à demeurer aux côtés du Burkina Faso le président français a déclaré « c’est que nous voulons aussi qu’il ait valeur d’exemple, je pense notamment à ce qui se passe aujourd’hui au Burundi ». Pour le chef de l’Etat français, il urge d’expliquer au régime burundais qu’il y a des processus constitutionnels à respecter indubitablement de même que les consultations électorales doivent se dérouler dans la transparence. A ce propos, la tâche de la France aux côtés du gouvernement burkinabè a fait savoir François Hollande c’est que les élections soient caractérisées par une « transparence incontestable». Dans ce cadre a indiqué une source proche de l’Elysée, une aide croissante de 3,1 millions d’euros a été apportée au Burkina Faso pour l’organisation des élections.
