Jacques Ayadji : « nommer Placide Azandé est un coup porté aux syndicats du Bénin »

«Je suis déçu de ce gouvernement-là. Le chef de l’Etat comme d’habitude à fait un casting pour des objectifs qu’il veut atteindre. C’est un gouvernement qui est renfermé de personnes non qualifiées et non adaptées à certains postes. Cependant, il faut reconnaître qu’il y a des individualités dans le gouvernement.

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Je prends l’exemple du premier ministre même si ce n’est pas constitutionnel. M. Lionel Zinsou qui est un homme de compétence et de grande réputation, je demande ce qu’il cherche dans ce merdier- là parce qu’il ne pourra rien. Je crains pour le ministre  Zinsou qui ne pourra pas grande chose. Le problème du Bénin, ce n’est pas les ministres, mais c’est le chef du gouvernement qui ne laisse pas les ministres travailler. Je ne sais pas quel gage on a pu donner à M. Zinsou pour qu’il  sache qu’il aura la possibilité de travailler, de montrer ce qu’il sait faire. Si c’est son objectif de venir se mettre dans l’esprit des Béninois dans la perspective de 2016, je pense qu’il a fait faux, il a raté le coach parce qu’au Bénin, nous ne sommes plus prêts à aller rechercher des oiseaux rares. Des gens pensent que nous sommes contre sa personne, ce n’est pas vrai. On dit oui qu’aux Etats-Unis, Obama est devenu président, les Africains ont applaudis, mais ce n’est pas la même chose. Obama est plus américain que Kényan… Nicolas Sarkozy qui a pu diriger la république française est plus Français qu’ Hongrois. Lionel Zinsou qui est plus français que Béninois. Je ne pense pas qu’il puisse penser nous diriger en 2016…

Le ministre qui me marque le plus en tant que syndicaliste, c’est le ministre Placide Azandé. Il nous a battus dans le sang, il nous a fait réprimer dans le sang le 27 décembre 2013. Nous sommes en procès contre lui devant les tribunaux, le chef de l’Etat vient de revendiquer la bastonnade de 2013 en nommant Placide Azandé. C’est un coup porté aux syndicats du Bénin. Je note aussi, une incongruité par rapport à deux portefeuilles. Il y a le portefeuille confié à M. Spero Mensah et celui confié à Mme  Christine Gbedji. L’un s’occupe de l’eau et l’autre s’occupe de l’hydraulique.  Or il n’y a pas d’eau sans hydraulique. Donc je ne sais  pas entre les deux ministres, qui s’occupe de l’eau. Je me demande si le chef de l’Etat a bien analysé les portefeuilles, à bien réfléchi sur leurs contenus avant de nommer les gens à ces postes. Je trouve que le ministère de l’eau ne peut pas être à part parce que l’eau ne s’obtient que par l’hydraulique. »

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