Après l’attaque terroriste qui a frappé N’Djamena, la capitale du Tchad, la foudre de l’armée s’est déchaînée sur la secte terroriste nigériane Boko Haram. Mercredi, en représailles au double attentat qui a touché l’école de police et un commissariat dans la capitale, l’armée tchadienne selon son état-major, a mené des frappes aériennes sur des positions de la secte islamiste au Nigéria.
Cette réponse du tac au tac de l’armée tchadienne à Boko Haram fait suite à des promesses de représailles qu’avait faites le président tchadien Idriss Deby. « Je promets que cette action ne restera pas impunie » a t-il lâché face aux journalistes de retour au Tchad après le sommet de l’Union africaine auquel il prenait part au moment de l’attaque. Parallèlement aux assauts de l’aviation tchadienne contre Boko Haram, le président a pris des mesures urgentes de prévention parmi lesquelles l’interdiction du port de la burqa et l’interdiction de circulation des véhicules à vitres teintées.
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