Ils sont désormais libres. Les neuf (09) étudiants arrêtés le 1er juillet dans les mouvements de protestation qui paralysent les activités académiques à l’Université d’Abomey-Calavi sont désormais libres de leurs mouvements. Après environ deux semaines de détention préventive, les neufs étudiants manifestants viennent de recouvrer leur liberté.
Et ce, après une comparution dans la matinée de ce lundi 13 juillet 2015, devant le juge au tribunal de première de Calavi. Après la phase interrogatoire à laquelle a été soumis chacun des apprenants et la plaidoirie du collège d’avocats de la défense ayant à leur tête Me Lionel Agbo, le juge en charge du dossier a décidé de relaxer purement et simplement les étudiants.
Un nouveau pas vers le dégel de la crise
Cette relaxation des étudiants qui recouvrent ainsi leur liberté après une période de détention est sans nulle doute un nouveau pas vers le dénouement de la crise qui paralyse le campus d’Abomey-Calavi et menace dangereusement de gagner le campus de Parakou. En effet, cette mise en liberté sans condition faisait partie des revendications des trois organisations estudiantines à vocation syndical qui mènent la lutte pour la restauration de la deuxième session supprimée à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash) par le comité de direction de cette faculté.
Précisons qu’après plusieurs mois de grève, des pas considérables ont été faits par les autorités alors catégoriques sur leur décision de ne pas organiser de session de rattrapage à l’endroit de leurs apprenants. Ils ont, après moult tractations, accepté d’organiser à titre exceptionnel une session de rattrapage des semestres impairs pour les absents et ont annoncé des mesures d’accompagnement en ce qui concerne les semestres pairs.
On espère donc que ce nouveau pas, va adoucir la position des étudiants qui ont radicalisé leurs mouvements de protestation. Cela, afin que le ‘’campus mort’’ depuis plusieurs semaines reprenne vie et que les activités académiques reprennent.
Laisser un commentaire