Les résultats de l’examen du Brevet d’études du premier de cycle (Bepc), session de juin 2015, sont très mauvais. La délibération faite ce jeudi 9 juillet par la directrice des examens et concours du ministère de l’enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle, de la reconversion et de l’insertion des jeunes, Catherine Bio Saré épouse Mègninou, donne pour admissibles 30% des candidats ayant régulièrement composé les différentes épreuves soumises à leur appréciation.
Les autres qui représentent environ 70% n’ont pu tirer leur épingle du jeu. Pour la directrice des examens et concours, les raisons de cet échec massif sont à rechercher à divers niveau. Notamment dans les mouvements de grève qui ont paralysé l’année scolaire 2013-2014. Cathérine Bio Saré épouse Mègninou a en effet fait constater que les candidats au Bepc, session de Juin de 2015, étaient en classe de quatrième l’année dernière quand il a eu la grève. « Quand on revient des grèves, on ne s’occupe que des élèves en classe d’examen. Les autres sont laissés à leur propre sort », a expliqué la DEC pour qui la responsabilité de cet échec massif incombe à tous.
Catherine Bio Saré épouse Mègninou interpelle alors les acteurs du système éducatif béninois à s’asseoir ensemble autour d’une table pour se « regarder en face et se dire la vérité ». Cela, à l’en croire, est important pour remettre sur les rails, l’école béninoise jadis quartier latin de l’Afrique.
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