Cotonou : la répression pour « non port de casques » reprend ce jour

Après quelques mois d’accalmie, les responsables de la police nationale annoncent le retour de la répression pour « non port de casques »  pour ce jour. Si la décision semble salutaire, elle reste à être parfaite pour le bonheur de tous les usagers de la route.

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La récréation des motocyclistes béninois, sonnée par un arrêté de l’ancien ministre de l’intérieur qui suspendait provisoirement la répression pour « non port de casques » en vue de prévenir les troubles durant la période électorale, prend fin dès ce jour. Tout motocycliste en circulation doit avoir son casque sur la tête à nouveau, dès ce 14 juillet, au risque de subir la répression du Directeur Général de la police nationale (Dgpn), Louis Phillippe Houndégnon, et de ses éléments. Mais cette fois-ci, il n’y aura pas que les conducteurs : ceux remorqués sont aussi concernés.

Ils devront porter, eux aussi, leur casque. En effet, selon le Dgpn, la reprise de cette opération sera associée au contrôle de ceinture au volant et la circulation sur la piste cyclable (trafic local). Ainsi, tout motocycliste qui sera surpris hors de la piste cyclable (trafic local) ou qui ne porterait pas son casque en circulation se fera systématiquement retirer son engin. Et pour la circonstance, nos informations font état de l’aménagement d’un espace de 10 hectares situé à Akassato et plus précisément à Adjagbo pour servir de fourrière à ces motos et véhicules qui seront retirés à leurs propriétaires

Deux poids, deux mesures

S’il y a une réforme efficace, nécessaire pour la protection de la vie des usagers de la route et visible à mettre à l’actif de l’équipe actuelle en charge de l’administration de la police nationale, c’est bel et bien celle-là : le port de casque et la circulation des motos sur les pistes cyclables. Mais malheureusement, la mise en œuvre de cette réforme combien salutaire est compromise par une injustice fragrante que les usagers à deux roues ruminent de façon impuissante et qui pourrait engendrer une désobéissance collective si cette injustice n’est pas vite corrigée. Il s’agit en effet de la part belle faite aux engins à quatre roues qui, fuyant les embouteillages, s’introduisent sans inquiétude sur les pistes cyclables.

Ils occupent alors tout l’espace et disputent, de ce fait, la circulation avec les usagers à deux roues déjà un peu trop nombreux pour le couloir de circulation qu’on leur impose. Le Directeur de la Police Nationale et les siens sont alors exhortés pour corriger le tir afin de permettre à tous les usagers de la route disciplinés de circuler sans frustration

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