Cotonou : les véhicules à vitres teintées et opaques traqués

Depuis la journée du lundi 27 juillet,  les forces de l’ordre traquent, à Cotonou et environs, les véhicules à vitres teintées et opaques. Si pour l’heure, plusieurs véhicules concernés sont déjà dans leur maille, les usagers de la route, eux, fustigent le manque d’information qui a précédé l’opération.

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Alors qu’il circulait dans les normes, le propriétaire d’un véhicule Peugeot 607 a été stoppé, par les forces de l’ordre, à la hauteur du carrefour Mènontin (fin stade de l’ Amitié) pour, visiblement, un contrôle de routine. Il sonnait environ 9heures du matin, lundi 27 juillet. Après le contrôle, les pièces du véhicule sont gardées par l’agent de police qui a informé le propriétaire que sa voiture devrait être conduite à la fourrière. Et pour cause,  les vitres de sa voiture sont opaques. En effet, après la répression pour le « non port de casques », la piste cyclable chez les motocyclistes, et défaut de ceinture chez les automobilistes, ce sont les véhicules à vitres teintées et opaques qui se retrouvent dans le viseur des forces de l’ordre dans un but purement sécuritaire, apprend-on. Comme celui de la Peugeot 607 du Carrefour Mènontin, plusieurs propriétaires de véhicules avec des vitres teintées ou opaques ont dû payer de contraventions pour éviter que leur moyen de déplacement ne passe plusieurs jours à la fourrière. Selon plusieurs usagers interpellés, même les détenteurs de la carte d’autorisation du Ministère du Transport n’ont pas été épargnés. « J’ai une carte d’autorisation mais mon véhicule a failli passer la nuit chez eux…», a déploré un propriétaire de véhicule à vitre teintée dont les pièces ont été saisies par les éléments du Commissariat central de Cotonou au cours de la première journée de l’opération.

Sans sensibilisation préalable…

L’opération qui a débuté, lundi 27 juillet dernier et qui, selon ses initiateurs, sera étendue à tout le territoire national progressivement, a surpris plus d’un. Selon les usagers, aucune sensibilisation ne l’a précédée.  Sinon, « il y aurait moins de véhicules appréhendés. Moi, mon second véhicule a une teinte d’origine qui, apparemment, n’est pas concerné par l’opération de ce matin. Je l’aurais utilisé ce matin pour éviter les problèmes », fait remarquer le sieur David qui attendait impatiemment  devant le Commissariat central de Cotonou, ce mardi 28 juillet pour récupérer son véhicule.  Ils sont, ainsi, plusieurs à fustiger le silence qui a entouré l’opération. Seulement,  les initiateurs ne sont pas du même avis. D’ailleurs, ils estiment que les usagers n’ont pas besoin de sensibilisation pour prendre leurs dispositions. Car, « nul n’est censé ignorer la loi ». Vivement que   le Dgpn Houndégnon et ses  hommes se rattrapent pour un meilleur aboutissement de l’opération

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