Justice : Philippe Noudjènoumè demande le retour de Blé Goudé et de Gbagbo en Afrique

L’ouverture ce lundi 20 juillet 2015 au Sénégal, du procès de l’ancien chef de l’Etat tchadien, Hissène Habré, est une première. C’est en effet la première fois qu’un ancien dirigeant africain répond de ses actes devant un tribunal sur le sol africain. Bien que l’ancien président tchadien de la période allant de 1982 à 1990 ait été envoyé manu militari devant les juges de la cour spéciale de l’Union africain lors de la première journée, l’ouverture de ce procès historique a été saluée un peu partout par de nombreuses personnalités politico-administratives.

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Au nombre des personnalités, le Professeur Philippe Noudjènoumè, 1er Secrétaire du Parti Communiste du Bénin et président de la Convention patriotique des forces de gauche. Dans un post sur sa page facebook, le Professeur Philippe Noudjènoumè  s’est réjoui du démarrage du procès Habré qui « constitue un événement important pour l’Afrique ». « C’est là, un défi relevé qui démontre que l’Afrique est capable de juger ses propres criminels sans les faire déporter comme esclaves à la Haye », pense le président Noudjènoumè. Après avoir souhaité que soit mis fin à la « déportation » des Africains devant la Cour pénale internationale (CPI), le Professeur Noudjènoumè exige le retour en Afrique des « déportés ». « Retournez-nous nos déportés à la Haye tels les Blé Boude et Gbagbo pour les juger en Afrique, leur Mère Patrie », a écrit le 1er Secrétaire du PCB.  

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