La raclée d’Adrien Houngbédji face aux maires transfuges du Prd

La punition est sévère. La sanction des maires transfuges du Parti de Renouveau Démocratique (Prd) est sans appel. C’est la conséquence de leur ralliement aux Fcbe alors qu’ils avaient été élus sur la liste des Tchoco-tchoco aux élections de 2008.

Publicité

Selon les résultats sortis des urnes, la débâcle est totale. A Sèmè-Podji, Porto-Novo, Pobè en passant par Akpro-Missérété et Adjarra, la correction est nette. Aucun de ces maires sortants n’a pu s’affirmer dans sa nouvelle famille politique (Fcbe). Pis, la « fameuse joie déclarée » de Mathias Gbèdan s’est transformée en un cauchemar.

Très ambitieux, il s’est même permis de se positionner en deuxième position sur la liste (Fcbe) dans son arrondissement. Conclusion, il n’a pu être réélu simple conseiller municipal. Idem à Porto-Novo. Le désormais ex- homme fort de la mairie, Océni Moukaram a vu rouge. Sa formation politique (Fcbe) a mordu la poussière. Le Prd a presque ou tout raflé.

Que dire de Missérété et Adjarra ? Idem. A Pobè, la nomination du maire sortant au poste de ministre n’a apparemment eu aucun effet. Me Adrien Houngbédji a, tout simplement corrigé ces adversaires. Après les législatives du 26 avril passé, il a une fois encore, confirmé son emprise et la force politique de son parti dans l’Ouémé et le Plateau. Mieux, le Prd a donné une vraie leçon électorale à ses compagnons d’hier qui l’ont trahi pour des fins politiciennes. Une leçon à méditer

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité