Miss Bénin 2015 : les tares qui discréditent l’élection de Sylvania Chelsea Fandohan

Dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 juillet a eu lieu à la plage privée « Dream Beach » l’élection de Miss Bénin2015 marquée par des erreurs fatales à la crédibilité du choix de Mlle Sylvania Chelsea Fandohan.

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Désolation à l’élection de Miss Bénin 2015.  En dehors du retard congénital constaté au démarrage chaque  année et qui s’est répété (au moins deux heures de retard), l’élection de la nouvelle ambassadrice de la beauté de la femme béninoise ne s’est pas faite dans les règles de l’art. L’évènement a été marqué par des tares organisationnelles qui discréditent l’élection  de la nuit de samedi à dimanche dernier. Pour un évènement prestigieux comme l’élection de l’icône de la beauté d’un pays, les profils des membres du jury  ne sont pas convaincants. Agents des structures sponsors de l’évènement pour certains, aucun membre du jury n’est  un professionnel de l’esthétique, de la beauté. On était loin de la coutume  qui veut que des célébrités de la musique, du cinéma, des médias, de la  mode… président un jury d’un tel évènement. Pas même une ancienne détentrice du diadème de Miss Bénin dans le jury présidé par  Mme Viviane Ayaba Sissouh, Directrice des ressources humaines.  A la question de savoir quels sont les critères de choix des membres  du jury, « vous ne pouvez pas comprendre. Je ne vous insulte pas » a répondu M. Fortuné Dégbégni, président du comité d’organisation de Miss Bénin.

Les tares

Salué pour ses efforts afin de redorer l’image de cet évènement qui n’a pas bonne presse au Bénin, le comité d’organisation dirigé depuis 10 ans par M. Fortuné Dégbégni a raté le coche. Le jury constitué n’a pas été à la hauteur et a fait preuve d’un amateurisme ahurissant. Le public est resté ignorant des critères de sélections. Juste un appel au vote par sms payant profitant entre autres au réseau de  télécommunication partenaire. Aussi, il est a souligné le caractère mystérieux  des résultats. Après trois passages, ceci sans avoir donné les points obtenus par chaque candidate, c’est à la grande surprise du  public que le président du comité d’organisation est apparu sur la scène pour annoncer l’élimination de cinq des 12 candidates. Rien n’a publiquement filtré sur  les raisons de leur sortie du groupe de départ. « Pourquoi les cinq candidates sont éliminées ?» demande à son voisin aussi ignorant, une dame dans le public. C’était sans savoir que le comité et le jury ont visiblement choisi de ne rien dire à ce sujet. Du moins, c’est ce qui se lit à travers cette erreur monumentale pour un évènement en quête de crédibilité. Erreur que la présidente du jury reprendra aisément à l’annonce des identités des dauphines et de la nouvelle Miss. Aucun détail sur les notes obtenues par la miss et ses dauphines. Aucun point sur les votes par Sms, qui « compte pour 30% » selon les mots du président du comité d’organisation à la presse. Conséquence, pour certains, « celle qui est choisie comme nouvelle Miss-Bénin ne le mérite pas ». Mais assure Sylvania Chelsea Fandohan, la nouvelle Miss à qui les journalistes ont demandé si elle croit avoir mérité la couronne : « Je l’ai mérité –la couronne-, c’est le jury qui a décidé ».  Malgré cette réponse, la jeune Miss Sylvania (18 ans) qui a la noble ambition d’aider tous les enfants  à avoir leurs  actes de naissance, devra faire avec des doutes sur son élection à cause des erreurs du jury constitué par le comité d’organisation.

Des dauphines de trop

Une des innovations du comité d’organisation, c’est l’augmentation du nombre de dauphines. De deux(02), elles sont désormais quatre (04).  Donc au total cinq ambassadrices de la beauté béninoise. Selon le président du comité d’organisation, le Bénin n’est pas le premier à avoir 04 dauphines pour sa  miss. En France, dit-il, « c’est aussi quatre dauphines pour Miss France ». Le choix de 04 dauphines pour Miss Bénin à l’en croire, est pour répondre aux nombreuses sollicitations auxquelles la Miss ne pourra pas répondre. « Si on est sollicité dans plusieurs pays à l’étranger, il faut  qu’il y ait toujours une dauphine sur le territoire national» a-t-il justifié. Reste à savoir si cela convainc ceux qui sont repartis sur leur faim, déçus

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