Le personnel soignant du Centre hospitalier universitaire de l’ouémé et du plateau (Chu-OP) ne parle plus le même langage que les responsables de la direction. La pomme de discorde est liée aux mauvaises conditions de traitement des enfants au niveau de la pédiatrie de ce centre hospitalier et universitaire.
Un tour effectué dans certaines salles permet de constater que les jeunes âmes innocentes dorment sur des matelas déchirés, pourris et dégageant des odeurs nauséabondes qui intoxiquent même les enfants et les parents d’enfants. Certains sont obligés parfois de se boucher le nez pour éviter d’autres problèmes de santé. Depuis le lundi dernier, le personnel soignant de la pédiatrie du Chu-Op était exaspéré et a refusé de cautionner désormais cet état de chose. C’est pour cette raison qu’ils l’ont fait savoir à travers un mouvement de protestation suivi d’un arrêt de travail collectif.
Pour eux, si tout au moins les matelas ne sont pas remplacés par la direction du centre hospitalier, ils s’opposeront à la reprise de travail et menacent de ne plus admettre de malades dans les salles de la pédiatrie du Chu-Op. « On a décidé unanimement de mettre fin à ce genre de chose aujourd’hui. La responsabilité revient directement à l’administration. Malheureusement, jusqu’à ce moment, rien n’a changé encore » se désole le major de la pédiatrie, Médard Capo-Chichi du fait que l’administration est restée insensible à tout ce qui se dit et se fait.
Pour marquer leur mécontentement, le personnel est parti à la vitesse supérieure et a sorti les matelas pourris. Mais pour l’instant, le major et le personnel soignant sollicite les bonnes volontés pour sortir les enfants de ce mouroir. Dans tous les cas, le ministre de la santé et toutes les autorités compétentes sont interpelés afin de sauver ces jeunes âmes innocentes de ce carnage
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