Pipi Wobaho, le nouveau patron de la lutte contre la piraterie

Le nouveau Bureau de la Commission nationale de lutte contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques (Cnlp) au Bénin a été installé lundi dernier à Cotonou avec à sa tête l’artiste comédien et promoteur culturel Simplice Comlan Béhanzin, alias Pipi Wobaho.

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La lutte contre la piraterie des œuvres de l’esprit sur le territoire béninois sera conduite pour les deux prochaines années par Pipi Wobaho. Simplice Comlan Béhanzin, à l’état-civil, l’artiste et promoteur culturel a pris les reines de la Commission nationale de lutte contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques (Cnlp) lundi 27 juillet 2015.

C’est à la faveur d’une cérémonie officielle d’installation qui s’est déroulée au siège du Bureau béninois du droit d’auteur et droits voisins (Bubedra) sous la présidence du Ministre de la culture, de l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme, Paul Hounkpè. C’est là, l’aboutissement du processus de renouvellement du Bureau enclenché le 23 octobre 2014, à en croire le Directeur du Bubedra Innocent Assogba, rapporteur au sein de l’équipe de la Cnlp. Il a rappelé que l’élection du nouveau président de la Cnlp et de ses membres a eu lieu le 9 décembre 2014 suivie de leur nomination en conseil des ministres par arrêté 2015-262 du 15 mai 2015.

Procédant à l’installation de la nouvelle équipe, le Ministre de la culture est revenu sur la mission de la Cnlp créée en 2008. Il s’agit, à ses dires, d’apporter un appui technique au Bubedra, de mener des réflexions prospectives et des actions de lutte avec des moyens et outils efficaces. Pipi Wobaho et son équipe, ont le devoir, souligne le Ministre, d’apporter de l’espoir dans les cœurs des auteurs d’œuvres de l’esprit désemparés par la piraterie qui pour lui, est la manifestation du non respect du droit d’auteur et droits voisins. Une pratique, regrette-t-il, qui a des effets néfastes sur les créateurs, leurs œuvres, la culture, l’économie et sur toute la société. Pour ce, l’autorité ministérielle appelle à la mobilisation de toutes les associations et organisations professionnelles des artistes et acteurs culturels, et de la police nationale mais aussi du consommateur béninois qui doit savoir qu’en refusant de payer une œuvre piratée, il contribue aussi à la lutte. Laquelle lutte, le nouveau président de la Cnlp estime déjà gagnée. Prenant les commandes, il a pris l’engagement de ce que sous son mandat, il n’y aura plus de Cd piraté au Bénin. Et demande au ministre de la culture de mettre à la disposition de la commission les moyens surtout financiers pour y parvenir

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