Hissène Habré, l’ancien dirigeant tchadien dont le procès s’ouvre ce lundi à Dakar, n’aura pas droit à une grâce encore moins à une amnistie. En marge d’un débat sur les perspectives judiciaires de l’ouverture du procès de Hissène Habré, le procureur général des chambres africaines extraordinaires, Mbacké Fall, a indiqué qu’« aucune mesure d’assouplissement « n’est envisageable pour l’ancien président tchadien.
Hissène Habré a-t-il clairement déclaré « ne peut pas espérer une grâce ou une amnistie ». Selon le Procureur Mbacké Fall une phase d’action civile s’ouvrira pour permettre aux victimes de se constituer en partie civile afin d’exiger et d’obtenir des réparations. Ces réparations a-t-il expliqué, sont de trois ordres à savoir la « restitution, l’indemnisation ou la réhabilitation ». Au moment venu, le tribunal pourra choisir parmi ces formes de réparations celle qui convient. Poursuivi pour crimes contre l’humanité, crime de guerre et torture pendant son règne qui a duré de 1982 à 1990, Hissène Habré, selon le procureur Mbacké Fall encourt une peine allant de 30 ans de travaux forcés à la perpétuité.
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