Thomas Sossa: « Plus de peur, Yayi remettra la clé à la jeunesse en 2016 »

Thomas A. Sossa est un homme de foi et un patriote pur sang. Connecté à la réalité et moulé dans la spiritualité, il jette un regard sain sur le mandat de Dr Thomas Yayi Boni.

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En 2011,  vous avez estimé que Boni Yayi qui prônait la refondation est celui-là qui est capable d’apporter un début de solution aux maux qui minent le développement du Bénin. Avec l’état actuel du Bénin, pensez-vous qu’il parlait de la refondation à laquelle vous faisiez allusion à l’époque ?  

 Thomas A. Sossa: C’est vrai qu’en 2011, j’avais fait une telle affirmation et je l’assume. Je ne me suis pas trompé. Je l’ai dit, j’y crois toujours. Le 6 avril 2006, le Président Boni YAYI disait dans son discours : « si vous voulez changer l’avenir, changez-vous-mêmes ».  Déjà nous avons cru en ce discours parce qu’il ne peut y avoir développement du Bénin  sans que l’homme béninois ne change sa perception du monde, la perception qu’il a de lui-même et de son pays. C’est une vérité car il est écrit « Si ton œil est sain, tout ton corps sera dans la lumière » Si nous avons une vision saine de la vie, si nous croyons en Dieu, en nous mêmes, en nos capacités, nous pouvons changer le monde. Et c’est là ma conviction.

A l’œuvre, le Président Boni YAYI s’est rendu compte que le mal du Bénin est plus profond que cela. Il fallait revoir les fondements même de la République. Comme vous le savez, l’environnement a de réelles influences sur l’homme tout comme l’homme influence son environnement. Le Béninois de type nouveau voulu par le changement prôné par le Président Boni YAYI ne peut s’épanouir et déployer tout son génie créateur si l’environnement n’est pas favorable. D’où l’idée de la Refondation. Ce qui cadre parfaitement avec ma vision (Nouvelle Naissance de la Patrie). 

On comprend maintenant votre vision. Dites nous: vous avez vu le président Boni Yayi à l’œuvre depuis 2006, vous avez observé sans doute sa manière de gérer les affaires publiques.  Pensez vous qu’il s’est inscrit dans la même vision que vous?

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Durant tout ce temps, nous l’avons observé sans passion. Nous sommes actuellement à moins d’un an de la fin de son    mandat constitutionnel. Ce qui ne signifie pas la fin de sa mission. Car, je pense que même s’il n’est plus président de la République, il continuera d’apporter sa pierre à l’édifice de ce Benin nouveau dont il est le bâtisseur qui a posé la pierre angulaire. La preuve, il le faisait pendant qu’il était à la BOAD. Pour en venir à votre question, je puis vous affirmer avec certitude qu’il a accompli d’une manière ou d’une autre sa mission. Le reste, il le fera en tant que Béninois.

Mais vous n’êtes pas sans savoir que son bilan n’est pas  très apprécié par l’opinion publique. Qu’est ce qui vous fait dire alors qu’il a accompli sa mission?

Ça dépend de la  position dans laquelle vous vous mettez pour l’apprécier. Si vous l’appréciez comme le font  les politiciens et non le politique, je vous l’accorde. Car, Yayi Boni n’est pas tel que les politiciens le présentent. Vous savez, une Vision est toujours plus grande que celui qui l’a portée. Car il faut des apports exogènes pour amener la vision à son accomplissement. Je le dis parce que très tôt, il a fait savoir  l’outil essentiel pouvant l’amener à accomplir sa vision.   Cet outil, c’est le Béninois de type nouveau qu’il a tant désiré durant tout son mandat.

 Qui est ce Béninois de type nouveau? Boni Yayi a-t-il réussi à l’avoir?

Je crois que ce Béninois de type nouveau est en germination. Là, je fais un clin d’œil à la jeunesse consciente de mon pays. Car, c’est à elle que Yayi Boni va remettre la clé de la Marina en 2016. C’est d’ailleurs son souhait et c’est bien ce que nous pensons aussi. Et je pense bien que si ce vœu n’est pas réalisé, nous risquons bien de tomber dans la situation  « Benin Waxala 2025 ».

Voulez-vous dire donc que le Bilan à polémique qu’il présente actuellement est dû au fait qu’il n’a pas réussi à trouver l’homme nouveau qu’il recherchait pour amener le Benin au niveau de développement auquel on l’attendait?

Ah bon! Un bilan à polémique?…Vous avez lu le document Benin Alafia 2025? Même les aveugles peuvent voir et témoigner des œuvres accomplies. Mais le problème est bien plus complexe, parce que c’est un tout. Car, au delà des hommes, il y a aussi le système de gouvernance. Notre système  repose sur la démocratie et le libéralisme économique. Je me demande,  après tant d’années d’expérimentation de ce système, si cela répond réellement aux aspirations profondes du niveau de conscience des Béninois que nous sommes. Pour ma part, j’ai l’impression qu’on a mis la charrue  avant les  bœufs. Et là, j’accuse les élites et les responsables des temples des valeurs. Je le dis parce que chaque fois que le Benin est poussé à bout et qu’il faille réfléchir pour trouver des solutions conformes à nos réalités, les élites s’en vont toujours, sous le couvert de la mondialisation, trouver des solutions importées, copiées et collées. Et cela devient une compromission qui nous écarte de ce qui doit être normalement. Aussi longtemps que nous allons continuer d’agir ainsi, il sera difficile pour un président qui a une vision authentique selon le LOGOS de la concrétiser.

 De quoi sommes-nous écartés selon vous lorsque vous parlez de Logos?

Vous savez, au delà de tout système mis en place par les hommes après des expériences vécues, il y a aussi le projet programme  de celui de qui, par qui  et pour qui toutes choses existent et existeront. Dans ma culture judéo-chrétienne, le nom de celui-là  est ELOHIM, pour ne pas dire DIEU. Sa pensée exprimée est le Logos et il est dynamique. C’est justement ce Logos qui est notre passé, notre présent et notre futur. C’est lui notre Alpha et notre Oméga, le CHRIST. C’est d’ailleurs ce que Jésus le Christ nous a enseigné dans le Notre Père: « que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». C’est ce que devrait faire chaque Béninois. Il ne s’agit pas d’une récitation. Mais il est plutôt question de l’exécuter en cherchant ce qui est la volonté de Dieu concernant le présent et les maux qui retardent notre émergence. Cela  veut dire que chaque Béninois et chaque Béninoise doit être en principe, le bras agissant de cet Être invisible.  Et  je pense bien et je crois que c’est pour cette raison qu’il est inscrit sur l’emblème de l’Université d’Abomey Calavi, cette institution qui devrait produire des élites ce qui suit: « Mens Molem Agitat ». Ce qui signifie en français: »C’est l’esprit qui fait mouvoir la matière ». Faisons le bilan pour voir quel est donc l’esprit qui nous fait mouvoir?…ne sera t’il pas l’esprit de Mamon?… Sachez-le! vous ne pouvez pas servir la Patrie et Mamon.

A vous écouter, on a bien l’impression que vous reprochez beaucoup de choses au système démocratique que le Benin a adopté depuis février 1990. Dites nous: Qu’est ce qui vous gêne concrètement dans ce système?

Non! Je ne m’attaque pas à la démocratie. Elle a ses règles et principes et si on les ignore, il sera impossible de se développer.  Notre présent est la somme de nos erreurs et succès passés.  Pour conjurer les maux du présent et pour écrire une nouvelle page de l’histoire du Bénin, il faut identifier les causes, ceci appelle à une fidélité dans la restitution des faits du passé. Ces causes sont têtues. Ne trafiquons pas notre histoire.

De 1960 à 1972, il y avait un système mis en place par les fils et les  filles de notre pays. Ceux-ci étaient des produits issus d’un système hybride, à savoir le génie Dahoméen et l’esprit colonial. Pendant ces 12 années, les  principaux acteurs de ce système ont été à l’œuvre et nous  avons vu les résultats qu’ils ont produits. N’eût été l’intervention divine, à travers l’instrument Kérékou, le Benin courait tout droit vers la catastrophe. Grâce a cette rupture opérée par le Général Mathieu Kérékou qui nous a amenés à adopter le Marxisme Léninisme pendant 17 ans, le Bénin a été dressé. Durant cette période, les valeurs telles que le patriotisme, le respect de l’autorité et du bien public étaient des acquis. Ceux qui ne pouvaient pas subir ce processus de redressement ont été obligés de s’exiler. A cette époque, le Bénin se portait bien et parvenait à nourrir ses enfants, et la mendicité n’était pas  criarde. A travers moult entreprises, ces exilés ont tenté de perturber  cette quiétude sociale retrouvée; vous suivez mon regard…il n’ y a rien de nouveau. N’ayant pas réussi leur forfait, ils ont dû se rabattre sur certaines puissances étrangères en bloquant presque  toutes les sources extérieures de financement du pays. Le Bénin était donc  pratiquement mis à genou. Le peuple ayant faim et soif, des appels à un nouveau système de gouvernance fusent alors de toutes parts. D’où l’avènement de la Conférence nationale des Forces Vives de la Nation de février 1990. Un avènement qui a consacré le retour au bercail de toutes les filles et de tous les fils du Benin. Ce retour au bercail inaugura alors l’ère du renouveau démocratique avec le multipartisme sans aucune idéologie malheureusement.

Voulez-vous dire que c’est ce système qui est à la base des maux qui minent le Benin aujourd’hui?

Bien sûr. Nous sommes en train de récolter ce que nous avons semé. Et c’est justement pour cette raison  que nous devons faire très attention aux choix que nous opérons car, un mauvais  choix peut conduire à un autre. Aucun choix ne doit donc être négligé.

Qu’avons-nous semé en 1990?

Nous avons semé en 1990,  la démocratie « café au lait » comme l’a dit un bâtisseur  de ce pays. La démocratie  est définie comme la gestion du pouvoir  par le peuple et  pour le peuple. La question est de savoir de quel peuple nous parlons. Est-ce celui analphabète, qui ne comprend rien des outils de la démocratie et de son fonctionnement et qu’on a affamé par un système pompeusement mis en place?…  C’est ce que je vous faisais remarquer lorsque je disais qu’on a mis la charrue avant les bœufs. Au lieu de former les populations, les préparer au système, nos élites ont préféré le leur imposer. C’est bien dommage. Il faut remarquer que pendant la transition d’un an qui a suivi la conférence nationale, au lieu  de former le peuple, presque tous les participants étaient préoccupés par les positionnements pouvant servir leurs intérêts égoïstes. Le pays était partagé entre cette  élite. Pendant le quinquennat  de Soglo, de 1991 à 1996, le système mis en place avait  commencé par germer. On a alors assisté à un vaste programme de dénationalisation des sociétés d’Etat. Ce qui a favorisé la montée en puissance d’un nouveau type d’opérateurs économiques qui étaient à l’image du nouveau système installé. Ils étaient prêts à tout, au nom du capitalisme, à satisfaire leurs intérêts au détriment de ceux de la patrie. Au retour  de Kérékou en 1996, désormais démocrate, son style de gestion a permis à cette catégorie d’opérateurs économiques d’étendre leurs tentacules. Pire, il a fabriqué une nouvelle espèce d’hommes d’affaires qui ont pris d’assaut l’arène politique. Et c’est dans cet environnement politique complètement vicié , savamment entretenu pendant 16 ans, que Boni Yayi est venu au pouvoir en proposant le changement auquel le peuple a cru. C’est alors que commença l’exode vers le Benin nouveau dont  Boni Yayi est le libérateur choisi. Et c’est précisément à cause de ça que je vous disais précédemment que Boni Yayi n’est pas tel que les politiciens le présentent.

Qui est t-il réellement alors selon vous?

Pour moi, Boni Yayi est un Azazel.

Expliquez-vous

C’est un bouc-émissaire. Une victime expiatoire  sur laquelle le sort est tombé et  qui est venu se sacrifier pour libérer le peuple en exposant le mal. 

Tenez: voilà un homme issu d’un milieu modeste, ayant eu une enfance difficile, mais qui malgré tout, a réussi à se faire une place au soleil. Au point où il est  parvenu à se faire nommer à la tête d’une grande institution financière sous-régionale. A ce niveau de vie, il n’avait plus besoin de rien. Il était devenu un homme presque accompli. Et ce qui lui manquait pour son total accomplissement était sa désignation par onction pour payer pour les erreurs du passé et libérer le peuple. Tout ce qu’il subit actuellement comme injures, trahisons, humiliations et autres sont la rançon de ceux qui restent fidèles et loyaux a l’onction reçue, celle de libérer  le peuple (Esaïe 53). Autrement dit, son combat est un combat contre le système qui maintient le peuple dans la misère. Et pour réussir cette mission, il a dû incarner une double nature. Celle du potier et du forgeron. Certes, ces deux natures  servent à donner une forme. Mais la différence est que le potier utilise l’eau pour sa matière qu’est l’argile et le forgeron se sert du feu pour forger sa matière qu’est le fer. Pour mieux l’apprécier, il faut  donc  tabler sur ces deux natures. Il agit sur ceux qui sont dociles comme le potier avec l’agile et agit sur les récalcitrants comme le forgeron bat le fer. Ainsi, il continuera d’agir sur tous ceux qui refusent de se débarrasser de l’hypocrisie, de l’égoïsme et de la déloyauté vis-à-vis de notre mère patrie le Bénin. 

Comment situez-vous Boni Yayi dans ces deux natures que vous  décrivez  à travers ses deux mandats qu’il est en passe d’accomplir à la tête du Benin?

L’histoire est là et connue de tous. Les  faits sont têtus et non négociables. Une tentative de corriger l’histoire est un crime contre la postérité. Je réponds à votre question à travers une vue panoramique de l’avènement de Boni Yayi.  Le peuple étant poussé à bout par les acteurs de l’ancien système que je  vous ai décrits auparavant, la victime étant repérée par les élites, le choix fut donc porté sur la personne de Boni Yayi en 2006. Au début de son premier quinquennat, il était admiré de tous parce qu’il incarnait l’espoir du peuple. Aussitôt, ses actions ont commencé par déranger les fondements de l’ancien système (je veux parler de ce grand arbre planté et entretenu par l’ancien système et sous lequel plusieurs personnes s’abritent, dont les feuilles servent à guérir  certains  maux et dont les fruits servent à nourrir ceux qui sont garants de ce système depuis l’avènement du renouveau démocratique). C’est à partir  de là qu’il y a eu conspiration. Connaissant bien l’étendue de sa mission, il a joué le jeu en prenant ses dispositions. Après  trois  ans d’expérimentation du pouvoir d’Etat dans le contexte de l’ancien système, il a déclaré qu’il était un intrus qui ne connaissait pas la maison.

C’est à cette période qu’il a exprimé  le besoin de la relecture de la constitution. C’est dans cette même période qu’il a commencé par demander au peuple de lui accorder un second mandat. Cette fois-ci en proposant au peuple,  la Refondation. La bataille dans laquelle le Bénin s’est engagé en 2011 n’est pas une bataille de canons ou d’épées. C’est une guerre idéologique. Cette guerre n’est donc pas une guerre dévastatrice, mais c’est une guerre qui va à la fin  se révéler profondément satisfaisante. Cette guerre, dans un premier temps n’est   pas  destinée  à unir les familles dans les congrégations, ni dans les associations, ni à promouvoir  le régionalisme. Mais elle a individualisé le peuple. Chacun sera donc unique, les principes divins étant restaurés. Et dans un second temps,  comme des pierres vivantes, chacun participera à la construction de l’Etat-nation qui est ce Bénin nouveau dont nos pères ont rêvé et que la jeunesse s’engage maintenant à réaliser.

Vous faites souvent allusion à la jeunesse qui devra prendre le pouvoir d’Etat en 2016. Mais l’actualité semble vous démentir. Justement parce que le nouveau gouvernement est dominé de personnes en âge assez avancé. Qu’en dites vous?

C’est  dans l’ordre normal des choses que la classe politique soit renouvelée. Mais ce ne serait pas  cette fois-ci avec de l’argent au regard de l’importance de la rupture à opérer. D’ailleurs, l’environnement créé par Boni Yayi appelle naturellement à cette rupture intelligente qui consiste à ramener le cœur des pères aux enfants et le cœur des enfants à leurs pères, de peur que le Benin ne tombe dans le Bénin WAXALA 2025. Il n’avait pas besoin d’avoir nécessairement la majorité pour pouvoir terminer son mandat qu’il a déjà réussi. Mais tout homme politique voudra la majorité pour contrôler le parlement. C’est ce qu’il a tenté de faire. Mais puisque cela n’était pas inscrit dans le Logos le concernant,  cette tentative n’a pas prospéré. Car, la clé qu’il devrait remettre à la jeunesse n’est pas celle de l’Hémicycle, mais plutôt celle de la Présidence de la République. Je dois préciser que tout homme oint, de par sa nature humaine, a sa propre volonté. Et c’est ce qui amène parfois certains hommes d’Etat a s’écarter de ce qui est inscrit dans le rouleau du livre (le Logos) les concernant. Pour ceux qui se sont familiarisés avec la Bible, je veux leur donner l’exemple de Jésus.

(Mathieu 26:39)

<<Puis il avança de quelques pas, se jeta le visage contre terre et fit cette prière: «Mon Père, si cela est possible, que cette coupe s’éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.>>

Pour en revenir à votre question, je dirai qu’il est évident que lorsqu’on sort du Logos, on fait les choses selon sa propre volonté et ses calculs. Malheureusement, cela est souvent fatal pour la postérité. Mais si la génération concernée trouve grâce, cet égarement, d’une manière ou d’une autre concourt à l’accomplissement du dessein de Dieu pour elle. Je vous renvoie à

(Jérémie 31:27-29)

<<Voici que les jours viennent, déclare l’Eternel, où j’accorderai à la communauté d’Israël et à celle de Juda une foule d’hommes et de bêtes. De même que j’ai veillé sur eux pour arracher, démolir, ruiner, détruire et faire du mal, de même je veillerai sur eux pour construire et pour planter, déclare l’Eternel. Durant ces jours-là, on ne dira plus: «Ce sont les pères qui ont mangé des raisins verts, mais ce sont les enfants qui ont eu mal aux dents.>>.

Ce gouvernement composé de vingt huit membres dont sept femmes, trois ministres d’Etat, avec peu de jeunes et une personnalité, pas des moindres comme premier ministre  et un vice premier ministre nous laisse à  réfléchir.  La connaissance que nous avons des choses, c’est- à- dire que l’Afrique est l’avenir de la France, nous amène à dire que le Bénin est spécialement prisé par la France et peut être pour elle, une porte de nouvel espoir. Cette personnalité que nous avons désormais comme premier ministre a été depuis toujours au cœur  de l’élaboration des  nouvelles stratégies de repositionnement de la France en Afrique. Le voilà désormais presque implanté au cœur de l’édifice de ce Bénin nouveau en construction. D’aucuns disent même qu’il est le dauphin de Boni Yayi. Moi je n’y crois pas. Si jamais, cela arrivait, « VINAGBÈ ». Le croire, c’est  cautionner le Bénin WAXALA 2025. Je pense que la chose est plus sérieuse que ce qu’on voit au premier plan. C’est un couteau à double tranchant. Aussi bien que sa compétence peut apporter un peu d’eau au moulin de ce Bénin nouveau en construction, il peut en devenir aussi un handicap. Il sera une opportunité pour le Benin quand, de par ses relations dans les milieux financiers, il permettra d’assurer la concrétisation des promesses d’investissement qui ont été faites lors de la Table Ronde de Paris. Cela va sans doute plébisciter le Benin au plan international. Il sera alors le monsieur gagnant gagnant. Car, ayant en lui une partie française, il pensera sûrement à servir les intérêts de sa patrie. Ce succès sera effectif à condition que la jeunesse consciente, que j’appelle les potiers de la République se mobilise pour veiller à ce que ce qui est écrit dans le rouleau du livre, c’est- à -dire le Logos, se réalise.

Votre mot de fin…

A la jeunesse, je dirai d’être tranquille parce que l’avenir est certain. Mais je ne parle pas d’une tranquillité oisive. Mais il lui faut être dynamique et vigilante. Car, très bientôt, dans un avenir très proche, Dieu nous donnera le signe de son Amour sur les ailes d’une colombe. Et s’il m’est permis de me substituer à Boni Yayi, je dirai au peuple, comme Jean le Baptiste;

(Mathieu 3:11-12)

<<Moi, je vous baptise d’eau en vue de la repentance, mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi et je ne suis pas digne de porter ses sandales. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. Il a sa pelle à la main; il nettoiera son aire de battage et il amassera son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint pas.»>>

 Bravo mon Président! Bravo Thomas Boni Yayi, vous avez réussi.

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