(Ils réclament l’organisation pure et simple de la session de rattrapage) Vendredi dernier, après médiation du Vice-premier ministre, les enseignants de la Flash ont donné leur accord pour organiser une session de rattrapage pour les semestres impairs mais au profit des absents.
Une proposition qui est loin de satisfaire les étudiants. Enfin le dénouement dans la crise qui secoue l’Université d’Abomey-Calavi depuis la suppression de la session de rattrapage à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash) ? On y a cru mais on en est encore loin. La médiation du Vice-premier ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, François Adébayo Abiola, qui a rencontré vendredi dernier enseignants, équipe rectorale et étudiants a en effet accouché d’une souris. Et ce, bien que de nouveaux pas aient été posés dans le sens du dénouement. Les enseignants de la Flash, aux termes de cette séance de médiation avec la troisième autorité du gouvernement béninois, ont adouci leur position. Ils ont accepté d’organiser une session de rattrapage au profit des absents aux compositions des semestres impairs (1,3,5 et 7) et de procéder à deux délibérations pour ce qui est des semestres pairs dont les évaluations seront programmées juste après le rattrapage des cours des semestres pairs au mois de septembre.
Pas satisfaits
Ces nouveaux pas des enseignants et des autorités rectorales sont malheureusement loin de mettre un terme à la situation de crise qui prévaut sur le plus grand campus national. Les étudiants ne sont en effet pas satisfaits de la nouvelle proposition de leurs enseignants. « On a pas eu satisfaction. Pas du tout » a confié le président du Bureau exécutif fédéral de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb), Bill Souleymane Kingninouho. Le responsable étudiant rappelle que leur revendication est claire : « l’organisation pure et simple de la session de rattrapage ». Pour lui et ses camarades des autres organisations estudiantines à caractère syndical à savoir l’Uneb et l’Unseb, cette revendication tient aux étudiants et elle ne saurait être marchandée ou à moitié satisfaite. Et d’ailleurs fait-il constater : « ce qui est mieux pour les étudiants n’est pas le rachat mais la session de rattrapage ». Ils entendent donc lutter jusqu’à satisfaction de leur revendication. Selon des sources concordantes, une assemblée générale des étudiants est prévue pour ce jour. C’est cette dernière assemblée qui décidera de la suite à donner au mouvement.
La fin de la crise à l’Université d’Abomey-Calavi n’est donc pas pour demain
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