Décision Dcc 15-156 : la procession du Marib de Jacques Ayadji interdite

Elle n’a pu avoir lieu. La procession prévue ce vendredi 14 août contre la dernière décision de la cour constitutionnelle qui ouvre la voie de la présidentielle de la république aux quarantenaires n’a pu se tenir.

A l’initiative du Mouvement pour la Réhabilitation de l’Image du Bénin (Marib) présidé par le syndicaliste Jacques Ayadji, la procession censée partir du monument aux morts de Xwlacodji pour échouer à la cathédrale Notre-dame de Cotonou, dans la capitale économique du Bénin, n’a simplement pas été autorisée par les responsables des forces de l’ordre et de sécurité publique. Selon des sources proches du syndicaliste, la police a estimé qu’il y a une incompatibilité entre la procession et la messe qui devrait suivre cette dernière. Il convient d’indiquer que si la procession n’a pas été autorisée, la messe pour « la sauvegarde de l’héritage de la paix nationale », elle, n’a pas été interdite.

La décision Dcc 15-156 rendue le 16 juillet dernier par les sept sages contre laquelle il y a une levée de bouclier, il faut le préciser, donne une nouvelle interprétation de l’article 44 de la Constitution du 11 décembre 1990 notamment le quatrième tiret qui  mettait l’âge minimale pour prétendre à la fonction de président de la république à « au moins 40 ans » « à la date de dépôt de candidature ». En effet, depuis l’adoption de la loi fondamentale, l’on entendait par cet article qu’il faut avoir fêté son quarantième anniversaire avant la date de dépôt, la Cour estime qu’il faut simplement que le candidat soit dans sa quarantième année au moment des élections.

 

 

 

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