Le chef de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (Rsp), le général Gibert Diendéré a du souci à se faire. Après son inculpation et sa détention suite au coup d’Etat manqué, il pourrait faire l’objet de poursuite pour crimes contre l’humanité.
Ce qui pourrait logiquement le conduire devant les tribunaux internationaux. Plus précisément la Cour pénale internationale (Cpi) à la Haye, aux Pays-Bas. Cette possibilité a été évoquée hier, vendredi 16 octobre par le Premier ministre burkinabè, Yacouba Isaac Zida lors du conseil des ministres. Ainsi, Issac Zida a fait comprendre qu’en plus d’être jugé par le tribunal militaire à Ouagadougou pour répondre de ces actes, le chef des putschistes du coup d’Etat manqué au Burkina Faso du 17 septembre dernier, pourrait également être traduit devant les tribunaux internationaux.
Le Premier ministre Zida, n’écarte donc pas cette éventualité. Rappelons que le coup d’Etat avorté du 17 septembre dernier a fait plusieurs morts, plus de 300 blessés et d’importants dégâts matériels.