Tentative de rectification de la bourde du président français François Hollande sur la situation en République de Congo-Brazzaville. Dans une note diffusée dans les médias ce vendredi, la présidence de la République française a indiqué que « le président François Hollande suit avec grande attention les évènements actuels en République du Congo. Il condamne toute violence et soutient la liberté d’expression ».
Une déclaration qui atténue un tant soit peu, celle faite mercredi par le président Hollande. « Le président Sassou peut consulter son peuple, ça fait partie de son droit, et le peuple doit répondre » avait déclaré le président français qui clamait aussi son respect des choix, des autorités légitimes. A présent, sans regretter les déclarations de mercredi critiquées dans la presse africaine, l’Elysée notifie que « François Hollande avait souhaité, lors de son discours prononcé à Dakar, le 29 novembre 2014, que les Constitutions soient respectées et que les consultations électorales se tiennent dans les conditions de transparence incontestables ».
A Dakar, le président Hollande avait notamment déclaré : « Là où les règles constitutionnelles sont malmenées, là où la liberté est bafouée, là où l’alternance est empêchée, j’affirme ici que les citoyens de ces pays sauront toujours trouver dans l’espace francophone, le soutien nécessaire pour faire prévaloir la justice, le droit et la démocratie ». Seulement, ce mercredi, le président français semble s’être dédit. Reste à savoir si cette note rectificative peut modifier la nouvelle image de « complice de Sassou » qu’on a de lui, sur le continent africain.
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