Dans l’optique d’apporter une contribution scientifique au débat politique national, le professeur Léon Bio Bigou a, à travers une conférence de presse tenue vendredi dernier au Codiam, levé un coin de voile sur ses expériences et celles de son parti le Farre.
C’est tirant leçon de l’insuffisance d’un vrai débat politique profond, incompréhensible de ses anciennes et nouvelles formations politiques, que le professeur Léon Bio Bigou a décidé de mener des recherches pour prendre par activement aux débats engageant de l’actualité. Et à la faveur d’une conférence de presse, le professeur a livré les leçons apprises de ces nouvelles expériences avec son parti le Forum africain pour la restauration, la réconciliation et l’émergence (Farre).
Cette recherche est motivée, selon le professeur, par entre autres, le fait que la politique est une science qui ne doit pas rester dans les banalités, que notre pays développe de plus en plus des comportements déviants en matière de lutte politique compromettant la jeunesse. Il y a aussi l’absence de véritables passerelles entre les générations et aussi l’insuffisance de réunions régulières, de formations politiques et de cotisations des membres de partis. Alors, pour le professeur, il est question, pour ces raisons, de mettre à disposition des documents scientifiquement acceptables dans ce domaine de la lutte politique dans notre pays. et le contenu de cette publication en préparation fera « la synthèse des leçons apprises pour permettre à la couche montante d’éviter certaines erreurs dans les approches politiques afin de pouvoir améliorer la manière de faire la politique dans notre pays».
Et ce contenu fera la synthèse de cinq types de données. Ainsi, entre autres, on aura un argumentaire basé sur les expériences acquises en matière de lutte politique, un argumentaire basé sur nos participations aux rencontres politiques en Afrique et ailleurs dans le monde. Pour dire que la politique doit conduire l’homme politique à consulter les archives de la vie sociale. La politique est, à la fois une idée et un esprit. Il n’est pas normal de clochardiser les populations et d’attendre les élections pour berner les gens avec de l’argent. Bref, il y a une autre façon de faire la politique et le Farre l’a déjà expérimenté à Gogounou où le parti a obtenu la mairie, le poste de premier adjoint au maire et trois chefs d’arrondissement
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