Le même problème un peu partout en Afrique. A trois jours des élections présidentielles en Guinée, plusieurs électeurs sont sans la précieuse carte pour aller accomplir leur devoir civique.
Malgré l’assurance que donnent les autorités concernant la distribution des cartes d’électeurs au peuple, nombres d’électeurs ont critiqué le processus. Il s’agit ici de ce qui donne droit au vote le jour du scrutin. La CENI, Commission électorale nationale indépendante rassure : rien ne pourra compromettre la tenue effective des élections du 11 octobre.
C’est ce qu’il faut retenir de la conférence de presse tenue ce mercredi par le porte-parole de ladite commission, Me Salif Kebe. L’opposition, de son côté, trouve aussi qu’il y a des failles dans le processus. Les calculs posent quelques hics. Certaines régions de la Guinée ont connu une hausse considérable dans le nombre de leurs électeurs par rapports aux précédents scrutins. Alors si à trois jours des électeurs s’alarment qu’ils ne sont pas en possession de leur carte, il y a sans aucun doute, de quoi s’inquiéter.