Présidentielle 2016 : Marcel de Souza parle de sa candidature et celle de Koutché

L’honorable Marcel de Souza, président Front des républicains du Bénin sera-t-il candidat ou non à la présidentielle de février et mars 2016? On a une réponse à cette question que beaucoup de Béninois se posent depuis quelques jours.

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Invité de l’émission dominicale ‘’cartes sur table’’ de la radio privée Océan Fm ce dimanche 4 octobre 2015, l’ancien ministre du développement et beau-frère du président de la république a en effet levé un coin de voile sur sa candidature. Sur le plateau d’Océan Fm, le député de la 16ème circonscription électorale a clairement laissé entendre que c’est bien possible. Car, a expliqué Marcel de Souza, si son parti estime qu’il a les qualités pour diriger le Bénin et apporter des solutions aux nombreux problèmes des Béninois, il sera sur la ligne de départ pour la course à la Marina en 2016.  

Lors de sa sortie médiatique de ce dimanche, l’invité d’Océan Fm s’est également prononcé sur l’éventuelle candidature du ministre d’Etat chargé de l’Economie et des Finances, Komi Koutché notamment en tant que porte-flambeau des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), la famille politique du président Boni Yayi dont le deuxième et dernier mandat arrive à expiration le 6 avril prochain. Cela, avec la décision à polémique de la cour qui semble donner une nouvelle interprétation à l’article 44 de la constitution qui met l’âge minimum pour être présidentiable à 40 ans. L’ancien ministre a déclaré n’avoir pas d’information quant à cette probable candidature. Mais pour ce qui est de la décision de la cour, il estime qu’elle est un acte de « masturbation intellectuelle ». Car, pour lui, la « la constitution est très claire » et elle ne devrait donner une autre interprétation comme ont essayé de le faire les sept sages.  

Dans son intervention ce dimanche, Marcel de Souza a également évoqué les raisons de son départ du gouvernement. On se rappelle qu’il avait quitté le gouvernement après son élection à l’Assemblée nationale en tant que député de la 7ème législature et surtout l’échec du candidat de la mouvance présidentielle dans la bataille pour le contrôle du perchoir sur le fil du rasoir (42 contre 41 voix en faveur de Me Adrien Houngbédji). Marcel de Souza était accusé de trahison pour être revenu à l’Assemblée après avoir préalablement remis une procuration. L’ancien ministre du développement a laissé entendre que son départ n’était point lié à cette situation. Mais plutôt à sa volonté de faire de nouvelle expérience.

 

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