Affaire Dangnivo: Les assises suspendues une nouvelle fois

Les assises spéciales dans l’affaire Dangnivo sont de nouveau suspendues. C’est la principale information de ce lundi 23 novembre à la Cour d’appel de Cotonou. En effet, dès l’entame du procès ce matin, les avocats de la partie civile et ceux de la défense ont formulé la demande de la recomposition de la Cour.

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Cette demande, selon Me Joseph Djobénou se justifie par le fait que tous les membres du jurés sont rentrés dans leur différents domiciles pendant que les assisses étaient suspendues pour exception d’inconstitutionnalité. De ce fait, les avocats de la partie civile estiment que les jurés pourraient être approchés par n’importe qui (membres du gouvernement) ou même auraient subi des pressions qui pourraient compromettre le procès. Après cette demande la Cour s’était retirée afin de l’analyser. Au retour, le président de la Cour, le magistrat Félix Dossa a demandé que le  procès suive son cours normal. Ce qui n’a pas été du goût des avocats de la partie civile qui ont quitté la salle d’audience. Ils seront suivis par les avocats de la défense. C’est dans ce contexte que le président de la Cour a été contraint de suspendre les assisses. Pour l’heure, la date de reprise du procès n’a pas été communiquée. Selon d’autres sources, l’on apprend qu’elle sera communiqué ultérieurement. Les principaux accusés, Alofa Codjo et Dona retournent de facto en prison.

Affaire Dangnivo: Me Djogbénou demande la recomposition de la Cour

Les assisses spéciales dans l’affaire Dangnivo ont repris ce jour, lundi 23 novembre à la Cour d’appel de Cotonou. Sur ordre de la Cour constitutionnelle,  le procès a normalement débuté. Mais en lieu et place des dépositions annoncées pour ce jour notamment celles du syndicaliste Laurent Mètognon, c’est à un autre épisode que l’on assiste. Au début des assisses que le magistrat Félix Dossa préside toujours, les avocats de la partie civile ont formulé une demande de recomposition de la Cour. Me Joseph Djogbénou, avocat de la partie civile, a cité le code de procédure pénale. Selon l’honorable député-avocat, l’impartialité de la Cour est menacée parce que avec la suspension pour l’exception d’inconstitutionnalité, les jurés et les membres de la Cour étaient rentrés chez eux. C’est justement pour cette raison que Me Djogbénou a demandé la recomposition de la Cour dans le souci d’un procès équitable. Selon le ministère public représenté par Gilles Sodonon, la partie civile est dans la logique d’empêcher la poursuite du procès. Ce que rejette la partie civile. Pour l’heure, la Cour s’est retirée pour examiner la demande de la partie civile.  

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