L’affaire de la bande sonore de la discussion entre Guillaume Soro et Djibril Bassolé pendant le putsch au Burkina Faso continue de faire des vagues. Entre les accusations non officielles du pouvoir burkinabè, et cet enregistrement où l’on entend une voix qui semble être celui de l’ancien rebelle ivoirien, on ne sait plus où donner de la tête.
Et pour cause, le principal accusé lui-même essaie d’éteindre l’incident, non sans attaquer la source de cet incendie. En effet, les enregistrements sonores ont été diffusés par Théophile Kouamouo, journaliste français d’origine camerounaise qui a collaboré avec des grands noms de la presse française notamment, Rue89 et le monde.
Celui qui pour beaucoup a durablement entaché la carrière du président de l’Assemblée nationale ivoirienne en révélant cet enregistrement n’est pas inconnu dans le milieu. Il avait été notamment la cible avant 2011 d’élements pro-Gbagbo, puis après la victoire de Ouattara, des éléments fidèles à ce dernier. Interrogé sur les écoutes téléphoniques, Guillaume Soro a voulu apaiser les tensions. Pour lui les relations entre le Burkina et la Côte d’Ivoire sont au beau fixe, et il ne fallait pas céder face aux rumeurs véhiculées par « des pseudos journalistes cachés quelques part en France et aux Etats Unis« . S’en prenant ainsi sans le nommer à celui que bon nombre de burkinabè considèrent comme un héros.
Laisser un commentaire