La violence au Burundi prend de l’ampleur. Et la capitale, Bujumbura reste le théâtre d’ affrontements sanglants et meurtriers entre forces de l’ordre et les insurgés armés. C’est ainsi que dans la nuit de samedi à hier, dimanche 22 novembre, Bujumbura était au cœur d’un affrontement qui a fait au moins quatre morts et plusieurs blessés dont trois policiers.
Selon les sources concordantes, les forces de l’ordre voulaient désarmer un groupe d’insurgés qui se préparait a perpétré une attaque à la grenade. C’est ainsi que les affrontements ont eu lieu. Selon les mêmes sources, les insurgés auraient fait usage d’armes automatiques et de grenades. Dans un contexte où le président burundais, Pierre Nkurunziza veut coûte que coûte désarmer les groupes insurgés repliés dans des quartiers dits contestataires, la violence est loin de connaitre aussi vite une fin. Les craintes d’une guerre civile et même d’un génocide évoquées par la communauté internationale ne font pas changer d’avis au président Nkurunziza. Pis, la semaine dernière, le parti au pouvoir à demander aux belges vivants sur le sol burundais de quitter le pays.
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