La Cstb dénonce la ‘’gouvernance calamiteuse’’ de Yayi

Les militants de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) étaient hier, jeudi en sit-in au ministère de la Fonction publique pour crier leur ras-le-bol quant à la gouvernance calamiteuse qui crée des foyers de tension çà et là et réclamer la satisfaction de leurs revendications.

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Les travailleurs béninois, précisément ceux membres de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) sont très mécontents. Ils sont remontés contre la « gouvernance calamiteuse » du pays par le gouvernement du président Boni Yayi et ils l’ont fait savoir. C’était à la faveur d’un sit-in de protestation organisé hier, jeudi 19 novembre 2015. Au ministère de la Fonction publique où le sit-in a eu lieu, les militants de la Cstb ont, pendant environ trois heures, chanté, dansé et scandé des slogans hostiles au gouvernement, notamment à son chef. Pour Paul Essè Iko, le Secrétaire général de la Cstb, et ses militants, les problèmes que connaissent les travailleurs aujourd’hui sont du fait de la gouvernance du président Yayi et de ses collaborateurs à divers niveaux de responsabilités.

Dénonciations

Lors de leur sit-in hier, les militants de la Cstb ont fait remarquer qu’il y a des tensions sociales presque dans tous les secteurs. Dans les « considérant » de la motion de protestation lue par le Sg Paul Essè Iko, les manifestants ont fait de nombreuses dénonciations. Au nombre de ces dernières, l’obstination du gouvernement à ne pas annuler les concours de recrutement d’agents permanents de l’Etat au profit du ministère de l’Economie réputés frauduleux, la décision rectorale qui exclut « les enfants des pauvres » de l’Université avec les inscriptions sélectives, l’impunité des crimes économiques et politiques qui sont à la base de l’aggravation des actes de pillages des biens publics et de violation des libertés démocratiques dans notre pays.  Ils ont également dénoncé le « mépris » affiché par le gouvernement vis-à-vis des agents de la santé et des agents contractuels de l’Etat dont les dossiers de reversements trainent dans les ministères sectoriels jusqu’au ministère des Finances en passant par le ministère du travail. La multiplication des actes d’agressions physiques et d’arrestations arbitraires n’a pas été oubliée dans les dénonciations.

Revendications   

Après ces dénonciations, les manifestants ont égrené leur chapelet de revendications. Ces dernières vont de la poursuite et la punition des violateurs des libertés individuelles et collectives à la satisfaction des revendications des travailleurs en passant par l’annulation des concours « frauduleux », la signature des statuts particuliers des enseignants de la maternelle, du primaire, et du secondaire général, technique et professionnel et la levée de la mesure sélective de l’inscription des bacheliers à l’Université d’Abomey-Calavi.

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Il faut préciser que ces différentes revendications n’ont pas été entendues par l’autorité ministérielle qui s’est refusé de sortir recevoir la motion des manifestants. Mais, cette attitude est loin d’émousser l’ardeur des travailleurs qui promettent  de revenir très prochainement

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