« Si Dangnivo est vraiment mort, son cadavre est à la présidence de la république ». C’est l’une des déclarations choc entendues ce vendredi 13 novembre 2015 à la cour d’appel de Cotonou. Avocat de la partie civile, Me Djoseph Djogbénou est arrivée à cette déduction en se référant aux multiples dépositions des témoins qui se sont succédés au prétoire.
Ces témoins sont intervenus dans le cadre des assises spéciales devant connaître de la rocambolesque affaire d’assassinat de ce cadre du ministère de l’économie et des finances disparu depuis cinq ans déjà. En dehors des dépositions, l’avocat dit qu’eu égard des débats, le constat est que « dans ce procès, tout part de la présidence et tout revient, arrive à la présidence de la république ».
Les assises n’ont pas pu se poursuivre régulièrement ce vendredi. La partie civile soutenue par la défense et l’impuissance du ministère public, a soulevé une exception d’inconstitutionnalité qui a obligé la cour à suspendre les assises en attendant la décision de la cour constitutionnelle.
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