Koupaki : Un projet de société inédit et cohérent

Le, désormais, candidat à la présidence de la République, Monsieur Pascal Irénée Koupaki vient de dévoiler son programme de société qui ne peut échapper à nos réflexions tant il était attendu en raison de la stature et de l’expérience de l’homme, en matière de gestion de la chose publique.

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Considération préalable : Un projet de société n’est pas un programme de gouvernement.

La meilleure manière d’entretenir les quiproquos et d’alimenter les dialogues de sourds, c’est de ne pas commencer par s’entendre sur la  signification des termes que l’on utilise dans le débat; et en politique cela est monnaie courante au point d’engendrer des bras de fer, finalement, sans cause. Nous commencerons, alors, par déterminer clairement, ce quenous entendons par projet de société en prenant soin  de le différencier du programme de gouvernement.Les politiciens entretiennent, à dessein, le flou et l’équivoque dans les  esprits des électeurs soit pour masquer leur incapacité à concevoir de véritables projets de société, soit pour des raisons électoralistes, prendre des raccourcisen tirant partie des insuffisances du peuple à  faire la démarcation entre les deux notions.

En compréhension générique, un projet c’est ce que l’on a l’intention de faire ; c’est l’idée préoccupante que l’on veut transformer en réalité tangible. Ilvise, généralement, une initiative individuelleou collective portant sur la réalisation d’un objectifprécis et unique sans égard à toute autre considération ni implication collatérale ; il disparait et s’éteint, une fois sa réalisation terminée et l’objectif atteint. Le projet de société a ceci de particulier qu’il vise l’amélioration des conditions  d’existence de la gente humaine pour concourir à unmieux-être de la société entière.C’est pourquoi le concept de projet de société et celui de développement se rejoignent comme un processus politique, sociologique, culturel, économique et sécuritaire par lequel une société humaine est transformée et passe d’un état de moins-être à un état de mieux-être, d’un état de désespérance à un état de confiance, d’espérance et d’engagement. Le projet de société est, à la fois, un processus de transformation et  une vision à terme c’est-à-dire une projection sur un  futur déterminé; et pour cela, il lui faut un fil conducteur.La vision est globale en ce sens qu’elle  intègreet met en situation de corrélation toutes les composantes, notamment les programmes, intervenant dans l’objectif visé. Vision et processus de transformation requièrent, nécessairement, un support idéologique et une orientation directrice qui font appel à des valeurs et à des principes  bien définispour encadrer les comportements, les actes et les patrimoines. Une bonne  vision  est toujours une aspiration noble portée par un contrat social mobilisateur ; elle exprime, finalement, un dessein collectif prenant en compte les aspirations du peuple depuis la base ; le type de société dont nous rêvons.

Comment se présente le projet que nous propose PIK

Le projet de société de Pascal Irénée Koupaki est sous-tendu par une idéologie bien déterminée, à savoir la Nouvelle Conscience ; un concept citoyen qu’il prône depuis plus de deux ans et qui, en l’occurrence, a particulièrement trait à la gestion de la chose publique, un concept réformiste en mouvement. Le développement qui, lui aussi,est intrinsèquement un concept en mouvement et le projet de sociétéqui vise sa réalisation se doivent, alors, d’être en phase ; le second devant être en  adéquation avec le premier.

C’estcette nécessaire adéquation dont le mouvement est le centre, que PascaI Irénée Koupaki a figuré en associant les termes « apprenant, entreprenant et innovant »pour exprimer les trois dimensions de son rêve pour le Bénin. Nous nous devons de continuer d’apprendre en vue de toujours mieux entreprendre notamment en matière de gestion de la chose publique ; le tout dans un esprit de recherche et d’innovation

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Le projet de société que présente PIK n’est pas une vue de l’esprit ni une élucubration de technocrate l’ayant conçu dans l’environnement feutré d’un bureaudouillet.Ainsi que dénommé, le projet est afférent à une société ; il sied, alors, de commencer par connaître les besoins et les aspirations de cette sociétéTirant partie de sa pratique et de son expérience de la gestion des affaires publiques, plus de sept ans durant, Monsieur Koupaki a décidé d’étoffer ses connaissances et d’enrichir ses expériences. Pour ce faireil a parcouru, de bout en bout, les 77 communes du pays s’imprégnant desréalités du terrain et des problèmes spécifiques de chacune.

Mal leur en a pris, ceux-là qui me disaient que point n’était besoin de parcourir  les communes avant de savoir ce qui s’y passait. Et c’est ainsi que l’on noue avec la mauvaise gouvernance du territoire ; gérer depuis Cotonou les réalités de Cotiakou sans y avoir jamais mis pied et sans rien en connaitre si ce n’est à travers les rapports d’un préfet que vous y avez nommé et que vous manquez d’éléments pour apprécier. Si nous mettons en exergue le fait que le candidat que nous soutenons a ainsi pris attache avec toutes les communes, ce n’est point pour garnir sa carte de visite ni pour faire du chiqué ; c’est pour clamer haut  et fort qu’il maitrise les réalités du pays qu’il aspire à diriger ; et on ne peut dire de même de tous les candidats en lice pour la fonction présidentielle. Politiquement, c’est un gros atout dont on ne mesure pas la portée réelle.C’est donc au terme d’un parcours de toutes les communes du pays, et tenant compte des réalités du terrain que Koupaki a entrepris de concevoir un  projet de société qui réponde,effectivement, aux aspirations réelles du peuple et aux impératifs d’un développement rationnel.

Dans son projet de société, il a veillé à ce que les différents programmes soient interconnectés avec un modèle comportemental exprimé en dix devoirs de gouvernance et vingt etun engagements afin d’aboutir à un résultat d’ensemble cohérent et harmonieux.Il a pris l’option de territorialiser les politiques sectorielles et le budget de l’Etat afin de faire de chaque commune un bassin de production et d’emplois.

Dans la mise en œuvre d’un projet de société cohérent, l’on ne décide pas, à brule-pourpoint et de manière isolée, de la réalisation d’un programme. Non seulement il devra être prévu régulièrement au projet de société, et participer de l’ensemble, mais encore les paramètres qui sont censés le porter devraient être en état de le faire avant d’engager saréalisation.

C’est pourquoi Koupaki n’annonce pas de manière péremptoire la création de 500 ou 1000 emplois dans tel ou tel secteur. Outre le fait que ce n’est pas l’Etat qui l’assume, la création d’emplois n’est pas un  fait de génération spontanée. Dans le secteur privé comme, du reste, dans l’Administration, elle ne peut être que la résultante de l’état de l’économie ou des recettes fiscales, tout en restant un objectif à atteindre. Notre histoire politique nous enseigne pourtant que de telles annonces péremptoires de création d’emploisn’ont fait qu’effets d’annonces et l’on est fondé à  penser que l’utilité de l’histoire, c’estaussi de  nous aider à ne pas recommencer les mêmes erreurs. Il est vrai que, des fois, l’aspect électoraliste prend le pas sur l’aspect technique, mais PIK ne se veut pas dans ce schéma.

Nous venons d’exposer les caractéristiques idéologiques qui nous paraissent dominantesdu projet de société du candidat Pascal Irénée Koupaki. Dans nos prochaines livraisons nous exposerons et expliquerons les engagements qu’il a pris devant la Nation

Ambassadeur Candide Ahouansou

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