Quatre vingt-seize heures (96h) après le lancement officiel de la campagne électorale pour le compte de l’élection présidentielle, les honorables Candide Azannaï, Joseph Djogbénou et Patrice Nobimè, tous élus de la 16 circonscription entrent dans la fièvre électorale.
Au cours d’une conférence de presse ce lundi 22 février au Bénin Marina hôtel, ils ont dévoilé la machine qui va emballer tout Cotonou pour la victoire de Patrice Talon.
Ratisser large pour le candidat Patrice Talon dans la capitale économique du Bénin, Cotonou. Tel est l’objectif des honorables députés Candide Azannaï, Joseph Djogbénou et Patrice Nobimè et bien d’autres leaders de la 16è circonscription. Et c’est ce qui justifie le lancement ce lundi 22 février, de la campagne par ces élus, au Bénin Marina hôtel. Au cours de cette conférence de presse synonyme de lancement de la campagne essentiellement animé par Candide Azannaï, trois points ont fait l’objet des discussions : les violations du code électoral, le report de force et les avantages du candidat Talon puis enfin, la passation de service entre Yayi-Talon dans la paix et l’unité nationale dès le 6 avril prochain.
Violation du code électoral
C’est un secret de polichinelle que le code électoral en vigueur n’est pas respecté ni par les institutions, ni par les acteurs politiques. C’est ainsi que l’honorable Candide Azannaï est revenu sur l’utilisation des moyens de l’Etat pour des fins essentiellement électoralistes sans que personne ne puisse rappeler les auteurs à l’ordre. Dans le même ordre d’idée, le député fait remarquer la migration du Cos-Lépi au Conseil national de traitement (Cnt). Se référant aux propos du coordinateur du Cnt sur la distribution des cartes d’électeurs « le Cnt fera de meilleur afin que tous le citoyens aient, dans la mesure du possible leur cartes d’électeurs au plus tard le 5 mars », le président du parti Restaurer l’espoir (Re) en voit un complot en préparation pour non seulement empêcher certains de voter, mais aussi et surtout, de préparer une fraude massive pour le candidat du parti au pouvoir. Rappelant les étapes d’une éventuelle fraude : phase pré-électorale, le jour du scrutin et post-électoral, l’honorable Candide Azannaï s’est voulu rassurant car selon lui : « Toutes les portes de la fraude sont bloquées ». Et c’est ce qui l’amène a déclaré : « Il n’a pas de place pour le K.O » avant de mettre en garde : « Un K.O engendrera le chaos dans tout le Bénin ».
Atouts et avantages de Patrice Talon
« La candidature de Patrice Talon trône en tête d’affiche parmi les autres candidatures ». C’est par ces propos que Candide Azannaï a présenté le candidat qu’il entend porter à la Marina le 6 avril prochain. Selon l’honorable député, ses propos se justifient de par la stratégie qu’adopte de candidat, l’image qu’il dégage, la communication autour de sa candidature et enfin, la posture en plus de la maîtrise du milieu politique par le candidat Talon. Fort convaincu de tous ses atouts du candidat Talon, Candide Azannaï déclare : « Ce sera sur les genoux et les larmes pendantes que Boni Yayi va récupérer la location de logo au soir du 6 mars prochain ». Aussi, a-t-il ajouté: Lionel Zinsou n’ira pas au second tour ». Puis, explique : « La location de logo n’a pas pris, et peine prendre ».
« Dieu donne le pouvoir, les électeurs tranchent »
C’est par l’allégorie du bébé qui est dans le ventre de sa mère que Candide Azannaï a fait comprendre que c’est au soir du 6 mars que l’on aura le résultat du travail de fourmi qu’ont effectué l’équipe de campagne du candidat Talon. Conscient de la stratégie de campagne adoptée (le porte-à-porte) pour que les populations s’approprient le programme le « Nouveau Départ » de Patrice Talon, le président du parti Restaurer l’espoir (Re) a expliqué que les voyants sont au vert pour la victoire du candidat de la « Rupture ». « Le quadrillage est parfait, la situation est au normal et le candidat lui-même est content. Tout est au contrôle. », a laissé entendre Candide Azannaï. Selon l’élu du peuple, il suffit de faire un tour dans les villes et villages du pays pour s’en rendre de la véracité de ses propos. « Le peuple aspire au changement. Et il le fera savoir le 6 mars prochain », a t-il conclu
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