Hier jeudi 18 février dans un hôtel à Klouékanmey. Quatre maires sur les six du département du Couffo se sont ralliés à la candidature de Patrice Talon pour la présidentielle du 6 mars prochain alors que leur parti a choisi officiellement le candidat Ajavon.
C’est presque tout le département du Couffo qui a jeté son dévolu sur la candidature de Patrice Talon. Ce département compte six communes. Quatre maires de ces communes ont choisi de porter la candidature de Patrice Talon et d’œuvrer pour sa victoire. Il s’agit des maires des communes de Dogbo, de Toviklin, de Lalo et de Klouékanmey.
Ils sont tous élus sous la bannière de l’Union fait la Nation (UN) aux dernières élections communales et locales. Les soutiens de Talon sont renforcés par le 2è adjoint au maire de Djakotomey et le suppléant du député des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), Alossohoun, ainsi que par le ralliement du chef d’Arrondissement de Kokohoué, un autre Fcbe qui quitte le navire «cauris» pour le «Nouveau départ». L’ancienne Directrice générale du Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb), Diane Agbossou-Agossou, a également fait sa déclaration en faveur du candidat de la rupture. Ils ont par la même occasion mis en place une plate-forme dont le président est le maire de Klouékanmey, Christophe Honnoun Mègbédji. A travers cette plate-forme, ils entendent coordonner leurs efforts et actions sur le terrain en cette période de campagne électorale pour ratisser large au profit de leur candidat.
Le député Dakpè Sossou est allé soutenir ce mouvement «gagnant» en faveur de Talon. Lors d’une conférence de presse qui a suivi la mise sur pied de la plate-forme, l’ancien maire de Lokossa a souligné que si les «Adjas» font un choix, ça passe toujours. Les Adja ont choisi Talon, et il va gagner, a-t-il ajouté. Il faut souligner que les maires UN ont tenu à rappeler à leur président, Bruno Amoussou, que leur ralliement à Talon n’est nullement un signe de désobéissance puisque la consigne de l’Union fait la Nation est de soutenir tout candidat de la rupture à cette élection, pour empêcher la continuité du régime actuel
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