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CPI : La contre-attaque des avocats de Gbagbo

Par Charly Hessoun
il y a 5 ans
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Le procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, qui a repris hier lundi 1er février 2016 à la Haye, a connu un rebondissement spectaculaire. Les avocats de défense dans leur réponse aux propos liminaires du procureur, ont accusé Alassane Ouattara d’avoir usé de la violence pour arracher le pouvoir à Laurent Gbagbo.

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Ils ont par la suite indexé la France d’avoir soutenu militairement la rébellion encore appelée : les forces nouvelles. Démontrant  que c’est ce soutien de la France qui a permis aux forces nouvelles de déloger illégalement leur client du palais présidentiel. Ces arguments de la défense  de Laurent Gbagbo apportent à ce procès un revirement inattendu. C’est celui de la détermination du statut juridique de l’accusé pendant la crise postélectorale. Il s’agit de savoir si Laurent Gbagbo agissait en tant que Président de la république légitime de la Côte d’Ivoire ou si au contraire, il agissait comme un candidat défait, qui tenait à conserver le pouvoir ? L’éclairage de ce détail au cours de ce procès aura aussi une incidence sur la détermination du statut juridique des partisans du camp d’Alassane Ouattara.

C’est ce qui permettra de situer la nature des actes posés par les éléments des forces nouvelles. Pour démêler l’écheveau sur ces préoccupations, il faudrait nécessairement s’arrêter sur la question centrale de cette affaire qui a été à l’origine de la crise : quel candidat a  remporté les élections présidentielles en 2010 en Côte d’Ivoire ? La réponse à cette question permettra de situer et de mieux comprendre le jeu et les motivations des acteurs dans les deux camps. C’est justement la réponse à cette question qui a divisé l’opinion et qui a créé les deux positions observées à l’époque : celle du camp de Ouatara, proclamé vainqueur par la commission électorale nationale indépendante, Ceni et celle du camp de Gbagbo qui trouvait canularesques les résultats proclamés par la Ceni. Mais il faudra  rentrer dans l’histoire pour mieux appréhender ces faits. Et se rappeler que la manière et le lieu choisis par la Ceni, pour proclamer les résultats de ces élections étaient troublants. Soulevant ainsi un problème éthique et du devoir de  neutralité du président de la Cena.

Le fait qu’il ait opté de lire les résultats de ces élections à l’Hôtel du Golfe, connu comme le quartier général du camp Ouattara, ne peut pas être un fait anodin. Cela a plutôt incité certains à jeter avec raison du discrédit  sur ces résultats. La convocation du président de la Ceni de l’époque, Youssouf Bakayoko pour comparaitre comme témoin devient donc sera nécessaire. Devra aussi comparaitre comme témoin sur cette question, le président du Conseil constitutionnel de l’époque des faits, Paul Yao N’dre. Leurs témoignages  pourront situer les jurés sur les résultats de cette élection présidentielle. Qui ont été à l’origine de la crise, mais dont l’authenticité reste sujette à caution. En étayant ce point phare de la crise postélectorale, il y aura l’avantage de pouvoir apprécier les accusations présentées par la défense de Laurent Gbagbo  au sujet de la prise du pouvoir par la violence par le camp Ouattara.

Il sera question de savoir si ce recours à la force était légal et légitime ou s’il était au contraire, une éviction anarchique d’un Chef d’Etat du pouvoir. La réponse à cette question sera tributaire de la réponse apportée au sujet des résultats de la présidentielle de 2010. Par ailleurs, la détermination du rôle de la France dans le dénouement de cette crise, sera aussi d’une grande importance. Elle permettra de savoir si elle s’est faite dans le cadre et les limites fixés par la résolution du conseil de sécurité qui a décidé de cette intervention, ou si cette implication de la France a débordé les prescriptions de ladite résolution. Il s’agira de façon concrète, de rappeler les missions assignées à la France dans cette intervention. Devait-elle prêter main forte aux forces nouvelles pour évincer le Président Gbagbo ? Ou devait-elle au contraire observer la neutralité et se limiter à dissuader les affrontements ouverts entre les deux camps ? Autant de questions et bien d’autres  qu’il faudrait éclaircir au cours de ce procès, si jamais la Cpi tient à lui donner l’image d’un procès juste

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