Le premier ministre a rencontré il ya quelques minutes les jeunes pour leur parler de son projet de société et ses ambitions pour eux. Il a égrené les mesures qu’il prévoit pour eux, à savoir une solidarité nationale (5% de la richesse du Bénin) qui permettra de créer 30000 à 40000 emplois par an.
Pour y arriver il compte mettre à contribution les communes qui devront gérer l’emploi des jeunes. il les a incités à croire en eux, à ne pas se laisser abattre, et à ne surtout pas croire qu’ils sont responsables de leur chômage.
Il a également annoncé sa volonté de développer le potentiel au Bénin, tant sur le plan minier que sur le plan des jeunes. Tout en rappelant le devoir de sa génération envers les jeunes d’aujourd’hui, il a évoqué les jeunes qu’il croise et dont il est fier, ceux-là qui ont étudié et qui se battent pour s’en sortir. Mais il n’a pas non plus occulté ceux qui n’ont pas fait d’étude et qui font tout pour s’en sortir. C’est à ce moment que le premier ministre a fait une petite référence à un de ses challengers, Sébastien Ajavon : « On est dans un pays formidable, un pays où on peut ne pas faire d’études et diriger une entreprise. Un pays où on peut même ensuite prétendre aux plus hautes responsabilités » a t-il lâché provoquant un fou rire dans la salle.
Ce n’est pas la première fois que le premier ministre évoque en public son challenger. Il l’avait déjà évoqué sans le nommer en parlant du commerce de volailles qui détruit les commerçants locaux. Suite au départ de Lionel Zinsou, les organisateurs ont dû gérer une volonté farouche de certains jeunes de pouvoir avoir leurs etrennes à savoir des casquettes et des t-shirts. Une situation qui a énervé l’un des responsables qui les ensuite incités au calme.
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