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L’avenir de la Centrafrique entre les mains de l’Autorité nationale des élections

Par Simon Poty
il y a 5 ans
(Tout le monde en parle)
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Avant-hier dimanche 14 février 2016, se sont tenues sur l’ensemble du territoire centrafricain, le deuxième tour des élections présidentielles et la reprise du premier tour des élections législatives.

Ces élections couplées, se sont déroulées dans de bonnes conditions à en croire les observateurs et les médias. L’Autorité nationale des élections, Ane, a fourni beaucoup d’efforts pour corriger les maladresses qui ont été à l’origine de l’annulation du premier tour des élections législatives du 30 décembre 2015. Les scrutateurs et les responsables des bureaux de vote ont été formés de nouveau, les plus défaillants ont été remplacés. Le matériel électoral a été acheminé à temps et les bureaux de vote contrairement aux scrutins du 30 décembre 2015, ont ouvert relativement à bonne heure. L’Autorité nationale des élections a capitalisé la déculotté reçue à travers l’annulation des élections législatives pour revoir de part en part, l’organisation de ces deux scrutins de dimanche 14 février 2016. L’Ane doit cet exploit  à l’implication très remarquée de la mission des Nations-Unies en Centrafrique, Minusca. Elle a été aux côtés de l’Ane, tant dans les opérations d’acheminement du matériel électoral sur l’ensemble du territoire national que sur la sécurisation de ce matériel. C’est la même Minusca qui a assuré les opérations de maintien de l’ordre. Ce qui a permis de limiter les menaces de troubles et d’insécurité. De ces deux scrutins qui ont lieu avant-hier dimanche dans le pays, ces sont les résultats de l’élection présidentielle qui sont les plus attendus. Peut-être parce que le vainqueur à ces élections, aura la charge de conduire aux destinées de la nation et de remettre le pays sur la voie de la paix. Les deux postulants : Anicet Georges Dologuélé, ancien Premier ministre sous Ange Félix Patassé et Faustin Archange Touadera, ancien Premier ministre de François Bozizié, caressent tous le rêve d’accéder à cette fonction suprême de l’Etat. Mais jusqu’hier lundi, il était difficile de dire qui des deux sera le futur dirigeant démocratiquement élu de la République centrafricaine. D’abord parce que les candidats même en possession des procès verbaux des bureaux de vote, sont tenus par le code de bonne conduite qu’ils avaient signé. Ce qui les contraint à ne pas se proclamer vainqueur avant la publication des résultats par l’Autorité nationale des élections, Ane, et la validation de ceux-ci par la Cour constitutionnelle. Du côté de l’Ane, c’est encore la remontée  des procès verbaux des résultats dans les bureaux de vote vers le centre de traitement des données, qui préoccupe les agents. Ils sont  assistés de façon remarquable à cette tâche par les soldats de la Minusca.

Ce sont ces véhicules qui assurent l’acheminement de ces procès verbaux des résultats. Il faudra certainement deux à trois jours pour que l’ensemble de ces procès verbaux arrivent au centre de traitement des données. Certainement que d’ici la fin de la semaine, une partie ou l’ensemble des résultats, sera communiqué par l’Ane. L’Autorité nationale des élections par cette mission, tient désormais entre ses mains l’avenir du pays. La gestion de cette opération de dépouillement, jusqu’à la proclamation des résultats, déterminera le devenir de la Centrafrique.  Les résultats qui reflètent la réalité du vote, seront mieux que ceux qui suscitent des vives contestations de la part d’un candidat. Surtout s’il se fonde sur des procès verbaux qui justifient sa désapprobation. L’Ane a déjà réussi un premier pari, celui d’organiser ce second tour de la présidentielle sans véritables fausses notes. Il revient à cette institution de garder la même sérénité pour cette dernière phase qui concerne les résultats. En tout cas, les efforts fournis par l’Ane pour réussir la tenue du scrutin de dimanche avant-hier, constitue une marque d’espoir et d’assurance sur son sérieux et  sur son objectivité.

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