Affiche de Kérékou et Zinsou : D’anciens membres du Prpb dénoncent une imposture

Une image de campagne sort les anciens caciques du Prpb de leurs gongs. Celle montrant le feu président Mathieu Kérékou doigtant Lionel Zinsou comme son dauphin.

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Hier à la salle polyvalente Mathieu Kérékou de la direction de campagne de Christian Lagnidé, Rafiatou Karimou, Bouriana Daguia, François Azodogbèhou et Pierre Tchinhountchin  tous des anciens membres du parti défunt ont dénoncé « une imposture de mauvais aloi ».

« C’est dans ce contexte que certains individus ont entrepris d’associer frauduleusement l’image du président Mathieu Kérékou, notre grand camarade de lutte à leur entreprise anti-nationale d’imposer Lionel Zinsou à la tête de notre pays. Nous venons devant l’opinion nationale et internationale, par les média interposés élever de vives protestations contre cette imposture, et appelons toutes les Béninoises et tous les Béninois à ne pas tomber dans le piège grossier ainsi monté et préjudiciable à la cause de sauvegarde de la souveraineté de notre Etat ». Tel est l’appel lancé hier après midi par Rafiatou Karimou et d’anciens membres du Prpb et de l’Ofrb (Organisation des femmes révolutionnaires du Bénin) .

Lire Bénin: Quand le camp Zinsou tente de se légitimer avec une image de Kérékou

Horripilés par cette image distillée sur les grands carrefours de Cotonou, ceux qui se réclament héritiers politiques du général, se démarquent de cette initiative frauduleuse.  « Comment peut-on associer l’image d’un révolutionnaire, d’un patriote et anti impérialiste convaincu à celle d’un candidat importé, défenseur de l’impérialisme français ? », se demande François Azodogbèhou ancien membre du bureau politique du Prpb. Plus grave, Kérékou a été victime de l’impérialisme par le truchement d’une agression de mercenaires le 16 janvier 1977 sous la direction d’Emile Derlin, oncle de Lionel Zinsou.

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Selon lui, rien ne peut expliquer cela si ce n’est une volonté ignoble de créer la confusion et de gagner frauduleusement des voix pour imposer un « gouverneur » français à la tête de notre pays. « Kérékou ne connaît pas Lionel Zinsou et ne l’a sûrement jamais rencontré », s’indigne M. Azodogbèhou

 

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