Bénin : Boni Yayi ne veut pas d’une « rupture qui va rompre le pays »

La rupture, notamment le changement de système de gouvernance à la tête de l’Etat béninois, le président Boni Yayi, contrairement à ce que l’on peu être amené à croire, n’est nullement contre.

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C’est ce qu’a laissé entendre le chef de l’Etat béninois. Dans un message à la jeunesse béninoise ce samedi 12 mars 2016 à l’issue d’une visite des chantiers d’infrastructures sportives à Djakotomey et à Bohicon, le président Boni Yayi qui a visiblement entamé la campagne pour son candidat a, en effet, confié qu’il n’est pas opposé à la rupture. « La rupture, on est d’accord », a expressément dit le numéro 1 des Béninois. Le chef de l’Etat qui confie ne pas faire la politique parce n’étant plus candidat a souligné ne pas soutenir, cependant, la « rupture qui va rompre le pays ».

Il faut dire que dans le cadre de la présidentielle 2016, en dépit de l’effectif pléthorique de candidats (33) au premier tour qui s’est tenu dimanche 6 mars dernier, deux camps étaient en lice : celui de la continuité représenté par le candidat de l’alliance républicaine, Lionel Zinsou et celui de la rupture représenté, entre autres, par Patrice Talon, Sébastien Germain Ajavon, Abdoulaye Bio Tchané et Pascal Irénée Koupaki.

Comme on peut aisément s’imaginer, le président de la République lors de sa sortie a critiqué avec véhémence le camp de la rupture qu’il accuse d’avoir pillé le pays et a vanté les mérites de paix de son camp. Boni Yayi a également juré à la population que les programmes de microcrédit, de gratuité de l’enseignement, d’assainissement et autres vont se poursuivre avec « la nouvelle équipe que (les Béninois vont ndlr) mettre en place ».  

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