« Continuité » et « Rupture » : Me Djogbénou et Candide Azannaï lèvent l’équivoque

Qu’entend-on par « Rupture » et « Continuité » ? Que met-on réellement dans la « Rupture » et la « Continuité » ? Me Joseph Djogbénou, l’honorable Candide Azannaï et plusieurs autres personnalités ont apporté des éléments de réponses à ces deux termes ce jeudi 17 mars. C’était à la faveur d’une conférence publique au Novotel hôtel.

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Rupture et continuité. Ce sont les deux concepts en vogue au Bénin en cette veille du second tour du scrutin présidentiel. Mais que signifient  ces termes ?  C’est pour mieux éclairer l’opinion publique sur les tenants et aboutissants de ces deux concepts que les honorables députés Joseph Djogbénou, Candide Azannaï, le syndicaliste Jacques Ayadji, maître Ruffino d’Almeida, avocat au barreau de Paris et bien d’autres personnalités politiques ont tenu une conférence publique ce jeudi 17 mars au Novotel hôtel de Cotonou. Dans un premier temps, c’est le professeur de droit privé, Joseph Djogbénou qui donne les explications sur les raisons, le contenu et les perspectives de la coalition de « Rupture ». Parti de la définition du mot rupture, l’avocat fait remarquer que c’est une action de rompre, le fait de rompre avec quelque chose, un système ou ses liens avec une personne. Ainsi, la rupture dont Patrice Talon est le chantre, est selon le député Djogbénou, le fait d’en finir avec le système de gestion du régime actuel, rompre avec les pratiques déshonorantes, la corruption, le chômage endémique, la gabegie, la discrimination pour ne citer que ces maux. Ceci pour dire que la « rupture » est parallèle à la « continuité » et qu’il ne saurait avoir rupture dans la continuité. A Candide Azannaï de rappeler l’historique de la naissance de la coalition de « Rupture » qui porte Patrice Talon, qualifié pour le second tour du scrutin présidentiel : « La coalition est née d’un sursaut des candidats qui ne se retrouvent pas dans le système actuel. Et ceci, bien avant le premier tour de l’élection présidentielle du 6 mars dernier ».

Puis Me Djogbénou renchérit : « La coalition ne date pas d’hier ». Parlant du contenu de la coalition de « Rupture » puis de ses perspectives, Joseph Djogbénou précisera que la coalition entend non seulement accompagner le candidat membre de la coalition à vaincre avec la « Rupture » mais aussi regrouper et mutualiser les forces, ressources au service du groupe pour la victoire finale. Ainsi, il déclare : « on ne va pas rompre avec les humains mais avec les habitudes et attitudes ». S’inscrivant dans le même ordre d’idées, Candide Azannaï laisse entendre : « Il n’y a pas un tas d’ordures pour les êtres humains. Si quelqu’un reconnaît des erreurs et décide de renaître, il faut lui tendre la main ».

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