Pour comprendre la dynamique d’évolution du paysage syndical béninois en vue de lui permettre de relever les défis auxquels il est confronté, la Fondation Friedrich Ebert a commandité une étude. Les résultats de cette étude réalisée par un collège de trois experts ont été publiés il y’a quelques jours.
Comment a évolué le mouvement syndical béninois ? Comment s’adapte-il face aux défis d’un monde en perpétuelle mutation ? Ce sont là quelques questions qui préoccupent autant les Béninois que la Fondation Friedrich Ebert qui, pour cerner la dynamique du paysage syndical béninois, a commandité une étude. Les résultats de cette étude réalisée l’année dernière par les experts Grégoire Balaro, Siméon Dossou et Anselme Amoussou ont été consignés dans une plaquette. Cette dernière a été lancée mercredi dernier à la faveur d’une cérémonie au siège de la Fondation et présidée par le Représentant résident de la Fondation, Klaus-Peter Teydte.
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Dans la présentation des grandes lignes de cette étude, le professeur Balaro, après avoir montré son rôle prépondérant dans l’émancipation des peuples, a fait un bref historique du mouvement syndical, pour ensuite remarquer que le pouvoir syndical est aujourd’hui dilué. Ceci, du fait de la fragmentation du paysage syndical avec le pluralisme syndical sous le Renouveau démocratique.
Cette dilution du pouvoir syndical qui s’est aggravée sous le régime du président Boni Yayi, à en croire le professeur Balaro, rend difficile la pratique du dialogue social de moins en moins efficace. Tout cela, alors que le mouvement syndical béninois se retrouve confronté à de nombreux défis de développement et de changement dont les défis d’implantation et d’édification d’une société démocratique, de transformation économique et sociale, de mondialisation et son impact sur l’économie.
Ces nombreux défis, selon le professeur Balaro, nécessitent que les organisations syndicales amorcent leur mutation. Dans ce sens, de nombreuses recommandations ont été faites. Entre autres, l’unité des organisations syndicales, l’indépendance financières et matérielles des mouvements syndicaux et la formation continue des travailleurs à la chose syndicale
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